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Ce que l'on sait sur le AY4.2, sous-variant du Delta, qui inquiète les autorités britanniques

Le AY4.2, un sous-variant du Delta, inquiète les autorités britanniques. Mais concrètement, que sait-on de lui ? Est-il dangereux ? Est-il présent en France ? On fait le point.
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Depuis plusieurs jours, une nouvelle souche de la Covid-19 est placée sous haute surveillance au Royaume-Uni. Le AY4.2 est une sous-lignée du très contagieux variant Delta.

Ce que l’on sait sur le AY4.2, sous-variant du Delta, qui inquiète les autorités britanniques

Le AY4.2 détecté dans 42 pays

Pour le moment, le AY4.2 a été détecté dans 42 pays, selon le site outbreak.info. Si en France, 36 personnes ont été testées positives à ce sous-variant de la Covid-19, c’est au Royaume-Uni où il circule le plus. Apparu en juillet dernier, les autorités locales estiment que le AY4.2 représentait la semaine dernière 6 % des cas de contamination outre-Manche.

Cependant, s’il est surveillé de très près par les scientifiques, le Royaume-Uni ne l’a pas encore classé dans la catégorie des « variants préoccupants ». Ainsi, outre-Manche, il est classé comme un « variant en cours d’investigation (VUI) ».

Et dans le reste du monde, les quelques autres cas ont depuis quasiment tous disparu.

Pourquoi ce sous-variant du Delta fait-il autant parler de lui ?

Si le AY4.2 inquiète autant, c’est en raison de la reprise de l’épidémie au Royaume-Uni. Toutefois, à l’heure actuelle, aucune donnée scientifique ne permet d’affirmer que cette augmentation des cas de contamination est due à ce sous-variant.

D’ailleurs, selon certains scientifiques, le AY4.2 n’est pas à l’origine de cette reprise épidémique. En effet, ils l’expliquent par une faible vaccination des mineurs, une diminution de l’immunité assez tôt des personnes les plus fragiles et une levée des restrictions précoces.

Le sous-variant AY4.2 est-il dangereux ?

Selon l’agence de santé britannique, des « éléments préliminaires » semblent avérer que le sous-variant AY4.2 est plus transmissible que le variant Delta. Cependant, dans son rapport, l’agence note également que d’autres preuves « sont nécessaires » afin de savoir si « c’est lié aux conditions épidémiologiques ou à un changement dans le comportement du virus ».

En revanche selon elle, ce variant « ne semble pas rendre les vaccins moins efficaces, ni causer de version plus grave de la maladie ». Toutefois, encore une fois, d’autres données scientifiques sont attendues pour confirmer ou infirmer ces informations.