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Chats non identifiés : Les propriétaires bientôt sanctionnés par une amende de 135 € ?

Pour lutter contre l’abandon des animaux domestiques, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume voudrait que la non identification d’un chat soit sanctionnée de 135 euros d’amende, comme c’est déjà le cas pour les chiens. Le point dans cet article.
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Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume souhaite lutter contre l’abandon des animaux domestiques. À l’instar des chiens non identifiés, les propriétaires de chats sans tatouage ou puce d’identification pourraient prochainement écoper d’une amende de 135 euros.

Chats non identifiés : Les propriétaires bientôt sanctionnés par une amende de 135 € ?

L’identification des chats est obligatoire depuis le 1er janvier 2012

Dans les textes, l’identification d’un chat est obligatoire et doit être effectuée avant son adoption par la personne qui va céder l’animal, qu’il s’agisse d’un particulier, d’un vendeur, d’un éleveur ou d’un refuge.

En général, faire tatouer ou « pucer » son animal et l’inscrire au registre I-CAD (registre d’identification des carnivores domestiques) coûte entre 60 et 80 euros. Ces frais sont en général « remboursés » par la personne adoptante.

Pourtant, selon le ministère de l’Agriculture, environ un chat sur deux en France serait toujours non identifié (chiffres de 2018).

Une amende pour les propriétaires de chats non identifiés

Le ministre de l’Agriculture a annoncé vouloir sanctionner les propriétaires de chats non pucés ou tatoués par une amende équivalente à celle infligée aux propriétaires de chiens non identifiés, soit 135 €, et ce dès le premier semestre 2020.

« Si un chat est identifié et marqué, on va le retrouver, on va retrouver son propriétaire, qu’on pourra sanctionner pour lutter contre l’abandon », a expliqué le ministre sur BFM. Les vétérinaires pourraient être mandatés pour effectuer des contrôles.

La France détient le triste record du pays européen qui compte le plus d’animaux domestiques abandonnés chaque année : près de 100 000 animaux, dont environ 60 000 en période estivale.

Mieux encadrer la vente d’animaux

Pour lutter contre l’abandon massif des animaux de compagnie, le ministre de l’Agriculture souhaite également mieux encadrer la vente d’animaux domestiques pour éviter les « achats d’impulsion », que l’on peut ensuite vite regretter.

« Aujourd’hui, dans des marchés en France, il y a des animaux qui sont dans des sacs, dans des paniers. On passe devant, la malle est ouverte et on donne un billet », a-t-il observé. « On n’achète pas un chat, un chien, un animal de compagnie comme on achète une glace », a-t-il souligné.

C’est pourquoi, d’ici quelques mois, la vente d’un animal par un particulier pourrait être interdite et exclusivement réservée aux refuges, aux animaleries ou aux associations. Didier Guillaume a également assuré vouloir lutter contre la vente d’animaux sur internet.