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Covid-19 : le port du masque est-il de rigueur dans les transports en commun ?

À l’approche des fêtes de Noël, la question du retour du masque dans les transports en commun se pose afin de freiner l’épidémie de Covid. Est-il de nouveau nécessaire ?
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Le masque est-il de nouveau obligatoire dans les transports en commun ? Face à la progression de l’épidémie, la Première ministre, Élisabeth Borne est revenue sur le sujet à l’Assemblée nationale. Alors que le gouvernement craint l’arrivée de la neuvième vague de Covid-19, il fait appel à la responsabilité collective et la mise en place de petits gestes pour sauver des vies.

Covid-19 : le port du masque est-il de rigueur dans les transports en commun ?

Depuis quand le masque n’est-il plus obligatoire dans les bus, métros et trains ?

En France, le port du masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun (bus, métro, train, avion) depuis le 16 mai 2022. Une obligation levée compte tenu de l’évolution favorable de la situation sanitaire et de la baisse des contaminations. Néanmoins, il demeurait indispensable pour entrer dans un hôpital ou un établissement médico-social jusqu’au 1er août.

Même aujourd’hui, les Français peuvent être contraints de mettre le masque pour se rendre dans une pharmacie, un laboratoire d’analyses médicales, un Ehpad, un hôpital ou chez leur médecin, ostéopathe, kinésithérapeute ou psychologue. Les patients sont informés de cette obligation par le biais d’une affichette « Ici, le masque est obligatoire » placée par le praticien ou le responsable à l’entrée du cabinet ou de l’établissement.

Le port du masque recommandé, mais pas imposé, dans les transports

Si les Français peuvent aujourd’hui déambuler dans les rues et prendre les transports collectifs sans masque chirurgical ou FFP2, ce ne sera peut-être plus le cas dans les prochaines semaines. L’arrivée du froid est en effet synonyme d’épidémie en tout genre. Celle de la grippe et de la bronchiolite font actuellement des ravages, augmentation la pression sur les hôpitaux.

En parallèle, « l'épidémie de Covid repart », a alerté Élisabeth Borne lors des questions au gouvernement ce mardi 29 novembre 2022. Plus de 40 000 cas positifs sont détectés chaque jour. En outre, « une progression de près de 10 % des hospitalisations en une semaine, une hausse de 22 % des hospitalisations en soins critiques et 400 décès du Covid la semaine passée » sont à déplorer, a-t-elle détaillé. Face au virus, la Première ministre a donc lancé « un appel solennel » au respect des gestes barrières et invite les Français à porter le masque en présence « des personnes fragiles ou dans des zones de promiscuité », en particulier les transports.

Pour l’heure, le port du masque est vivement recommandé dans le bus, le métro, le train ou l’avion, et non obligatoire. Mais cette incitation peut rapidement évoluer en obligation si la situation sanitaire venait à se dégrader. En attendant, la Première ministre a assuré son entière confiance aux Français. « Ils ont toujours répondu à l'appel de la responsabilité. Je n'ai aucun doute qu'ils le feront de nouveau », a-t-elle indiqué devant l’Assemblée nationale.

Covid : vers de nouvelles restrictions pour les fêtes de Noël ?

Le Covid-19 viendra-t-il perturber à nouveau les fêtes de fin d’année ? Aucune restriction n’a encore été évoquée : ni limitation du nombre de convives ni couvre-feu. Les Français devraient donc pouvoir rejoindre leurs proches pour le traditionnel repas de Noël ou pour les festivités du Nouvel An. Il leur faudra toutefois veiller, autant que possible, à respecter les gestes barrières pour protéger les plus fragiles : se laver régulièrement les mains, saluer sans serrer la main et éviter les embrassades, aérer régulièrement les pièces, tousser ou éternuer dans son coude.

Santé publique France recommande également le port du masque en présence de personnes vulnérables, notamment dans les espaces clos. Ce geste simple s’ajoute à la vaccination, à l’isolement en cas de symptômes et au dépistage par le biais d’un test PCR ou antigénique.


 

Redacteur
Anne-Lise

Après un cursus dans l'édition, je me suis tournée vers la rédaction par passion. Puis l'envie d'informer et de décrypter l'actualité est venue naturellement. Avec un clavier, toujours entre les mains, j'espère réussir à accompagner du mieux possible les citoyens dans la réalisation de leurs démarches administratives.