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Covid-19 : prix, fiabilité… Ce qu'il faut savoir sur l'autotest

Jusqu’à fin janvier, les clients peuvent retrouver des autotests en grande surface. Combien coûtent-ils ? Quel est le niveau de fiabilité ? On fait le point.
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Alors qu’ils étaient jusqu’à présent réservés aux pharmacies, les grandes surfaces sont désormais autorisées à vendre des autotests. Toutefois, l’arrêté publié au Journal officiel fixe une fin : ce sera jusqu’au 31 janvier 2022.

Covid-19 : prix, fiabilité… Ce qu’il faut savoir sur l’autotest

Combien coûte un autotest ?

Ce jeudi 30 décembre, Intermarché a annoncé sur Twitter que l’enseigne allait vendre chaque autotest à prix coûtant, soit 1,24 euro le test et 6,20 euros la boîte de 5. Dans la foulée, E.Leclerc a également révélé qu’elle ne ferait pas de marge sur les ventes et proposerait ces tests de dépistage aux mêmes tarifs.

De son côté, Dominique Schelcher, le PDG de Système U, a assuré que les autotests seraient proposés à prix coûtant, à moins de 2 euros. Par ailleurs, Carrefour propose le test à 1,95 euro et la boîte de 5 tests à 9,75 euros. Toutefois, l’enseigne dit ne pas faire de marge.

Pour rappel, depuis le 15 mai 2021, le prix d’un autotest ne peut pas dépasser 5,20 euros. Notons que ces tests sont toujours disponibles en pharmacie.

Peut-on déjà en trouver dans les grandes surfaces ?

Certaines enseignes avaient déjà anticipé l’autorisation de l’exécutif. Ainsi Le Parisien rappelait le 20 décembre qu’E.Leclerc avait déjà un stock de plusieurs « milliers d’autotests » et que Carrefour avait fait une commande d’un million d’exemplaires en mars dernier.

C’est pour cette raison que les consommateurs peuvent déjà en acheter dans certains magasins, avec parfois des limites d’achat. Puis, en fonction de l’approvisionnement, les autotests devraient être vendus par la plupart des grandes surfaces.

Vente des autotests en grande surface : les pharmaciens en colère

Les pharmaciens n’ont pas accueilli favorablement la décision de l’exécutif d’autoriser les grandes surfaces à vendre des autotests. « Nous méritons mieux qu’une décision passée en catimini au Journal officiel sans qu’aucune stratégie de santé publique ne soit édictée », déplore Philippe Besset, le président de la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France).

« J’ai eu l’occasion d’exprimer ma colère et ma déception directement au directeur de cabinet d’Olivier Véran », ajoute-t-il.


Les autotests sont-ils fiables ?

Selon la Haute autorité de santé, les autotests doivent permettre de vérifier une absence de virus chez une personne qui n’est pas malade dans 99 % des cas. De plus, ces tests de dépistage doivent permettre de détecter la présence du virus chez une personne infectée dans au moins 80 % des cas.

Toutefois, comme le note le site du ministère de la Santé, le prélèvement n’est pas effectué par un professionnel de santé. Par conséquent, il existe une possibilité d’avoir un faux négatif. C’est pour cette raison que l’exécutif recommande de continuer à adopter les gestes barrières.

Qui doit faire un autotest ?

Les autotests peuvent être achetés, dans le cadre du réveillon du Nouvel An ou pour un autre rassemblement familial ou amical, par les personnes qui n’ont pas de symptômes et qui ne sont pas cas contact. En revanche, en cas de doute, il vaut mieux faire un test antigénique ou PCR.

Pour rappel, en cas de résultat positif, la personne doit obligatoirement effectuer un test PCR de confirmation.