L'État va distribuer une « bébé box » aux jeunes parents en 2022
À partir de février 2022, certains parents de nouveau-nés vont recevoir une « bébé box », révèle le Huffington Post. Ce nouveau dispositif mis en place par l’État fait partie des initiatives qui ont pour objectif de sensibiliser les parents sur l’importance des 1 000 premiers jours, allant de la période de conception aux 2 ans de l’enfant.
Que contient cette « bébé box » ?
« Cela fait 9 mois que l’on y travaille », précise le cabinet du secrétaire d’État à l’Enfance, Adrien Taquet, au pureplayer. Et si les premiers modèles sont prévus « début 2022 », deux prototypes ont déjà été produits.
Mais alors à qu’est-ce qu’il y aura à l’intérieur de cette « bébé box » qui prendra la forme d’un sac en bandoulière ? Comme l’indique le cabinet du secrétaire d’État au Huffington Post, il y aura une gigoteuse qui sera accompagnée d’un message de santé publique précisant qu’il est moins risqué de faire dormir le bébé dans une turbulette « qu’avec quelque de chose d’autre qui pourrait recouvrir son visage » et indiquant comment coucher le bébé.
Les parents pourront également y retrouver un savon neutre, un livre pour enfants, ainsi qu’un bavoir. Notons que les objets de la « bébé box » devraient être les mêmes, quel que soit le sexe de l’enfant.
Par ailleurs, le cabinet du secrétaire d’État à l’Enfance envisage également d’y inclure un objet spécifique pour la mère, comme une crème afin de lui « permettre de se dire qu’il faut qu’elle prenne soin d’elle ».
Tous les nouveaux parents concernés dès 2023
Dans un premier temps, la « bébé box » sera distribuée dans les maternités des communes classées en zones de revitalisation rurale ou qui disposent de quartiers politiques de la ville, également appelées quartiers prioritaires.
Ainsi, entre février et août 2022, 180 000 familles seront concernées par ce dispositif. Puis, à partir de 2023, les « bébé box » devraient être offertes à tous les nouveaux parents, soit aux alentours de 740 000 box à offrir si l’on se fie aux chiffres de naissance de 2020.
En revanche, le coût de ce dispositif n’a pas été précisé, mais selon le Huffington Post, il pourrait se chiffrer à plusieurs dizaines de millions d’euros par an.
