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Fin du masque dans les transports : est-il encore obligatoire dans les avions ?

Les masques tombent ce lundi 16 mai dans les transports en commun. Il n’est désormais plus obligatoire dans les trains, bus ou encore métros.
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Depuis plus de 2 ans, les Français qui utilisent les transports en commun ne devaient pas oublier de mettre leur masque. Une habitude qu’ils vont pouvoir perdre dès ce lundi 16 mai. Car à compter de ce jour, le port du masque dans les bus, métros, TGV ou RER n’est plus une obligation. Pouvez-vous vraiment le retirer dans tous les transports publics ? Où reste-t-il obligatoire ? On fait le point.

Fin du masque dans les transports : est-il encore obligatoire dans les avions ?

Fin du port du masque dans les transports : ce qui change ce lundi 16 mai

Le visage des voyageurs qui partagent votre bus ou votre métro ne sera désormais plus dissimulé en grande partie derrière un masque chirurgical ou FFP2. Cette obligation, qui était devenue une habitude depuis 2 ans, prend fin aujourd’hui. Olivier Véran, le ministre de la Santé, en avait fait l’annonce mercredi 11 mai, la justifiant par l’amélioration de la situation sanitaire.

Concrètement, vous n’êtes plus tenu de porter un masque à bord d’un bus, d’un métro, d’un RER, d’un TGV ou de n’importe quel transport public.

Pour autant, le masque demeure recommandé pour toutes les personnes vulnérables, celles qui ont été testées positives à la Covid-19 (pendant 7 jours après la période d’isolement) et les cas contacts à risque.

Le masque est-il encore obligatoire dans les avions ?

Si le masque disparaît dans les transports en commun, qu’en est-il des avions ? Bonne nouvelle : l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) ont également mis un terme à l’obligation dans l’Union européenne. Ainsi, plus besoin d’arborer un masque dans les aéroports et à bord des vols à destination d’un pays de l’UE.

En revanche, cet allègement n’est pas valable pour tous les voyages hors des frontières de l’UE. Dans son communiqué, l’AESA précise que les règles peuvent varier selon les compagnies aériennes, notamment pour les vols vers ou en provenance d’un pays où le port du masque est toujours une nécessité. Il est donc possible que celui-ci vous soit imposé au départ. Renseignez-vous à l’avance auprès de la compagnie aérienne.

Où devez-vous toujours le porter ?

Les masques tombent dans la plupart des lieux en France. Mais quelques exceptions sont encore à noter. En effet, il reste de rigueur dans les établissements de santé et établissement médico-sociaux, c’est-à-dire les hôpitaux, que ce soit pour les patients, les visiteurs ou les soignants, les Ehpad, les pharmacies, le cabinet du médecin et les laboratoires de biologie médicale.

Sont autorisés les masques FFP2/FFP3 et les masques chirurgicaux, tandis que les masques en tissu sont proscrits. En outre, le pass sanitaire, qui peut s’obtenir grâce à une vaccination complète, un test négatif ou une preuve de rétablissement, est requis pour accéder aux hôpitaux et aux maisons de retraite.


Covid-19 : le point sur les restrictions en vigueur

Hormis le port du masque et le pass sanitaire tous deux exigés dans les établissements de santé, certaines restrictions demeurent pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

L’obligation vaccinale des soignants est maintenue. Elle concerne non seulement les professionnels du secteur de la santé, y compris les étudiants en formation, mais aussi ceux exerçant dans les mêmes locaux, comme les métiers du transport sanitaire, du secteur médico-social et les sapeurs-pompiers.

Par ailleurs, Olivier Véran a rappelé que la période d’isolement de 7 jours restait de mise pour les personnes testées positives. En sachant qu’elle peut être réduite à 5 jours pour les Français complètement vaccinés, dont le test PCR ou antigénique est négatif et en l’absence de symptômes depuis 48h.