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Kinés, sages-femmes et infirmières réclament le même congé maternité que les femmes médecins libérales

Depuis fin octobre 2017, les femmes médecins libérales ont obtenu une augmentation de l’indemnisation de leur congé maternité. Les sages-femmes, kinés, infirmières sont exclues de ce dispositif. Elles réclament l’égalité pour toutes.
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Dimanche 18 février 2018, plus de 9 000 personnes avaient déjà signé la pétition qui réclame l’égalité de traitement entre les femmes médecins libérales et celles exerçant d’autres professions comme kiné, sage-femme ou infirmière. Elles souhaitent que le gouvernement leur accorde le même niveau d’aide financière pendant leur congé maternité.

Kinés, sages-femmes et infirmières réclament le même congé maternité que les femmes médecins libérales


Les aides obtenues par les femmes médecins (libérales)

Depuis fin octobre 2017, les femmes médecins libérales conventionnées peuvent bénéficier, lors d’un congé maternité, d’une aide forfaitaire allant de 2 066 à 3 100 euros mensuels, pendant trois mois maximum, pour faire face aux charges de gestion de leur cabinet. Cela s’ajoute à l’allocation forfaitaire que reçoivent déjà les femmes médecins en cas de maternité et qui s’élève à 3 269 euros.

Une pétition regroupe déjà plus de 9 000 signataires

Une pétition adressée notamment à la secrétaire d’État à l’égalité des femmes et des hommes, Marlène Schiappa et à la ministre de la Santé Agnès Buzin fait part au gouvernement de la consternation des femmes kinés et autres professions paramédicales d’être complètement exclues de ce dispositif d’aide qui ne concerne que les femmes médecins libérales conventionnées.

La pétition, qui avait déjà récolté plus de 9 200 signatures dimanche à 12 h demande au gouvernement « l’égalité de l’aide financière pour toutes les femmes libérales en congé maternité ».

Il est également expliqué que pour une kiné en congé maternité, l’indemnité journalière est d’environ 50 euros, et l’allocation forfaitaire de repos maternelle s’élève à 3 200 euros ce qui ne suffit pas à compenser les « charges mensuelles de cabinet, l’impôt sur le revenu, les cotisations mensuelles à l’URSSAF, la CARPIMKO (caisse de retraite des professions libérales médicales, NDLR), ainsi que leurs frais personnels ».