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La secrétaire d'État à l'égalité femmes hommes annonce vouloir lutter contre les inégalités salariales

Des lois existent déjà en France en ce qui concerne l’égalité salariale (depuis 1972 !), mais des différences de rémunération demeurent. Marlène Schiappa, Secrétaire d’État à l’égalité des femmes et des hommes annonce la volonté du gouvernement de proposer un plan courant 2018 pour lutter contre ces inégalités de salaire. Qu’en est-il ?
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La différence qui demeure en France entre les salaires des hommes et des femmes est estimée entre 12 et 27 %. Au vu de ces chiffres toujours trop élevés, la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé ce lundi 8 janvier 2018, « un plan dur et très concret » pour réduire ces inégalités. Quelles sont les solutions avancées ? L’État français montre-t-il l’exemple ?

La secrétaire d’État à l’égalité femmes hommes annonce vouloir lutter contre les inégalités salariales


Une piste évoquée : la transparence salariale

M. Schiappa a fait savoir qu’elle travaillait en collaboration avec le conseil supérieur de l’égalité et la ministre du Travail et que le plan pour lutter contre les inégalités salariales devrait être présenté d’« ici quelques semaines ou mois ».

En Allemagne, une loi vient d’être votée qui permet aux employées femmes de demander à connaitre le salaire de leurs collègues masculins si elles ont un doute sur l’égalité du montant de leur rémunération à position égale.

Interrogée sur son opinion à propos des mesures mises en place chez notre voisin allemand, Mme Schiappa a déclaré ne pas être choquée et considérer que l’égalité passe par « l’information ». En France, il existe déjà une quinzaine de lois sur la question, mais Mme Schiappa reconnait qu’elles ne « marchent pas ».

L’État n’est pas exemplaire en matière de parité

En 2012, le vote de la loi Sauvadet nous faisait espérer la parité ou presque, avec l’obligation de recruter 40 % minimum de femmes pour les postes de hauts fonctionnaires pour 2018.

Des sanctions financières sont prévues dans cette loi et ont déjà été appliquées en France pour les mauvais élèves : le ministère de la Justice s’est vu infliger 60 000 euros d’amende et le ministère des Armées, 120 000 euros pour ne pas avoir recruté suffisamment de femmes à des hauts postes en leur sein.

La secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes a également ajouté : « l’État n’est pas exemplaire, il doit le devenir, c’est un des axes prioritaires de ma feuille de route ».