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Les grands projets d'infrastructures pour les transports prévus par le gouvernement

Les grands projets d’infrastructure de transport du gouvernement ont été dévoilés lundi 26 novembre 2018 dans une annexe de la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités). Quels sont-ils ?
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Les projets d’infrastructure de transport du gouvernement pour ce mandat et le prochain ont été dévoilés en annexe du projet de loi d’orientation des mobilités qui a été présenté en Conseil des ministres ce lundi. Quels sont les objectifs annoncés en matière d’infrastructures ferroviaires, fluviales et routières ?

Les grands projets d’infrastructures pour les transports prévus par le gouvernement

Projets fluviaux à venir

D’ici 2027, Paris devrait être reliée au réseau fluvial du Benelux. Pour se faire, un établissement public régional se chargera de la construction du canal Seine-Nord Europe. Les travaux devraient commencer sous ce mandat.

En parallèle, des projets de mise à grand gabarit de la Lys (à la frontière franco-belge) et de l’Oise (entre Creil et Compiègne) sont également prévus. Pour la Seine (entre Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine), elle est prévue dans les 10 ans à venir.

Infrastructures du réseau routier envisagées

En ce qui concerne le réseau routier, 4 chantiers d’autoroutes à péage vont être entamés. Ils ont d’ores et déjà été déclarés d’utilité publique et concernent l’axe Toulouse-Castres (A69), la Route Centre Europe Atlantique dans l’Allier (A79), le contournement de Rouen (A133 et A134), et l’achèvement de l’axe Rouen-Orléans dans l’Eure-et-Loir (A154).

Il est également prévu de terminer les travaux de doublement sur la N70, N79 et N80 dans la Saône-et-Loire (Route Centre Europe Atlantique) d’ici 2020, notamment pour améliorer sa sûreté.

Des aménagements vont aussi être réalisés pour désengorger l’axe Toul-Nancy-Metz-Luxembourg (projet A31bis) d’ici 2027. Sont notamment prévus un contournement à péage de Thionville et un élargissement jusqu’au Luxembourg. L’axe entre Nancy et Metz va également être élargi et le contournement de Nancy, dont le tracé n’est pas encore défini, est envisagé.

D’autre part, le tracé du contournement d’Arles a été contesté et une étude supplémentaire va être réalisée.

Il n’y aura finalement pas d’autoroute entre Salon-de-Provence et Fos-sur-Mer (A56), c’est un projet de route normale qui a finalement été choisi.

Enfin, 1 milliard d’euros ont été alloués pour effectuer divers aménagements sur une vingtaine de routes nationales : déviations, aménagements de traversées d’agglomérations, créneaux de dépassements, rectification de carrefours, etc.

Travaux ferroviaires prévus

Les travaux sur la ligne à grande vitesse reliant Bordeaux à Toulouse seront lancés autour de 2022 et la priorité sera donnée à l’aménagement des sorties de Bordeaux et Toulouse, puis au tronçon Agen-Toulouse. L’exécutif et les collectivités locales sont toujours à la recherche de solutions pour que ces travaux soient effectués le plus rapidement possible.

Dans le cadre du développement de la nouvelle ligne qui reliera Paris à la Normandie, la gare Saint-Lazare à Paris sera aménagée en priorité. Les travaux commenceront d’ici la fin du quinquennat. Viendront ensuite l’aménagement de Paris-Mante d’ici 2027, puis la traversée de Rouen.

Entre Marseille et Nice, des améliorations sont à prévoir près de Marseille, Toulon et Nice (travaux lancés dans le quinquennat). Une gare souterraine verra aussi le jour à Marseille Saint-Charles et des aménagements sont prévus sur le reste de la ligne.

Sur la ligne nouvelle Roissy-Picardie, de nouvelles infrastructures vont voir le jour avec une priorité donnée aux trains régionaux. Les premiers travaux seront lancés durant ce quinquennat.
Il en sera de même sur la ligne nouvelle Rennes-Redon. Ces nouveaux aménagements permettront de relier de façon plus efficace Rennes à Nantes et Rennes à Quimper. D’ici 2027, une nouvelle signalisation sera aussi implantée sur l’axe Nantes-Angers-Le Mans.

Sont également prévus la rénovation des lignes classiques Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont ainsi que l’achat de trains neufs au cours du quinquennat. Le gouvernement se tient également prêt à valider un projet de grand tunnel entre Lyon et Turin, sous les Alpes, mais la réponse de l’Italie n’est pas encore connue. Enfin, pour la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, aucun calendrier n’a été communiqué.