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Obsèques : comptez en moyenne 4 730 € pour une crémation ou une inhumation

Selon une étude, les obsèques coûtent en moyenne 4 730 euros. Un prix qui peut fortement varier en fonction des prestations choisies et de la région du défunt.
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Est-ce que mourir coûte cher ? Oui, si l’on en croit une étude de Silver Alliance et de Simplifia paru ce mardi 29 octobre 2024. En effet, le coût moyen des obsèques en 2023 s’élève à 4 730 euros. C’est plus de 3 fois le montant moyen d’une pension de retraite estimée à 1 420 euros net.

Obsèques : comptez en moyenne 4 730 € pour une crémation ou une inhumation

Obsèques : d’importantes disparités régionales

Toutefois, cette moyenne cache d’importantes disparités régionales. Par exemple, les obsèques coûtent en moyenne 5 350 euros en Normandie, 5 317 euros en Île-de-France et 5 156 euros dans les Pays de la Loire, les 3 régions les plus chères pour des funérailles. A contrario, dans le top 3 des régions les moins chères, comptez en moyenne 4 362 euros en Occitanie, 4 399 euros en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 4 452 euros en Nouvelle-Aquitaine.

De plus, le coût n’est pas le même entre crémation (le fait de brûler le corps et de le réduire en cendres) et inhumation (le fait de mettre le corps dans un cercueil). Les familles du défunt ont ainsi déboursé en moyenne 5 044 euros pour enterrer un corps contre 4 434 euros pour le faire brûler.

Bon à savoir : une proposition de loi déposée le 15 octobre 2024 à l’Assemblée nationale propose d’abaisser la TVA sur les frais d’obsèques à 5,5 % contre 20 % actuellement.

Pourquoi l’inhumation coûte en moyenne plus cher que la crémation ?

Mais, comment expliquer ces différences de prix ? En cas d’inhumation, certaines dépenses sont obligatoires, comme l’achat du cercueil ou l’utilisation d’un corbillard. D’autres dépenses sont facultatives comme la présence de porteurs, d’un maître de cérémonie ou encore la thanatopraxie, c’est-à-dire faire intervenir un professionnel pour rendre au défunt un aspect présentable.

La différence de prix peut aussi se faire en raison de l’achat de la concession funéraire. Pour un enterrement, il faut obligatoirement avoir une concession d’au moins 2m². Et les concessions en terre n’ont pas le même coût en fonction des régions. En revanche, une urne funéraire peut être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou déposée dans un columbarium. En règle générale, cela coûte moins cher. Vous pourrez même choisir de disperser les cendres en pleine nature, ce qui réduira encore plus le coût des obsèques.

Toutefois, un dernier élément à prendre en compte est le prix du gaz. La hausse importante en 2022 avait d’ailleurs fait flamber la facture des familles des défunts. Résultat : dans certains territoires, la crémation était devenue plus chère que l’inhumation.

Comment réduire les frais d’obsèques ?

Pour rappel, il est possible de réduire la facture en suivant quelques conseils :

  • comparer les devis : les services funéraires peuvent varier en termes de tarifs et de prestations. Demander plusieurs devis est recommandé pour choisir la solution la plus adaptée au budget et aux préférences ;
  • choisir des prestations simplifiées : en tout, selon cette étude, les familles dépensent en moyenne 1 115 euros supplémentaires pour les services optionnels. En optant pour des prestations de base ou en limitant les services accessoires comme les fleurs et les décorations, il est donc possible d’alléger les coûts des obsèques ;
  • anticiper les obsèques : les familles peuvent bénéficier d’aides financières ou d’un contrat d’assurance obsèques pour lisser les dépenses dans le temps. Cela permet d’éviter les frais imprévus et de respecter les volontés du défunt sans dépasser le budget ;
  • des aides existent : sous certaines conditions, la mairie peut prendre en charge les frais d’obsèques. De plus, si le défunt était demandeur d’emploi, France Travail peut vous verser une allocation décès. S’il était salarié ou fonctionnaire, vous pouvez percevoir un capital décès. Enfin, l’Agirc-Arrco peut vous verser une aide financière.

 

Redacteur
Olivier

D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.