Pourquoi le prix des billets d'avion a-t-il considérablement augmenté en France ?
Cet été, le prix des billets d’avion au départ de la France a véritablement flambé. Ainsi, selon la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), ils ont augmenté de 43,5 % entre juillet 2021 et juillet 2022. Une hausse qui atteint même 54,5 % pour les moyens courriers, contre 42,3 % pour les vols à l’intérieur de la métropole.
Pourquoi le prix des billets d’avion a-t-il autant grimpé ?
Première raison de cette hausse du prix des billets d’avion : l’augmentation des réservations. En effet, après 2 ans de pandémie, les Français ont envie de prendre le large. Or, en raison de la pénurie de personnel navigant, certaines compagnies ont été obligées de supprimer des vols. Cela faisant automatiquement augmenter les prix.
Autre explication : les voyageurs attendent de plus en plus le dernier moment pour réserver leurs billets d’avion. Ainsi, depuis le début de la crise sanitaire, certains ont vu leur voyage annuler au dernier moment, car ils étaient cas contacts, infectés par la Covid ou parce que leur pays de destination limitait la circulation des voyageurs. Et comme en règle générale, les réservations de dernières minutes sont plus chères, cela fait automatiquement augmenter le prix moyen des billets.
Enfin, il ne faut pas oublier l’augmentation du kérosène qui représente jusqu’à 45 % du prix du billet dans un long courrier, ainsi que les hausses des salaires du personnel navigant, de la maintenance, des pièces détachées, mais aussi la fin des billets d’avion bradés pour attirer les voyageurs.
Les tarifs vont-ils repartir à la baisse cet automne ?
Après la forte demande estivale, les voyageurs sont moins nombreux à partir hors vacances scolaires. Toutefois, cela ne veut pas forcément dire que le prix des billets d’avion va fortement baisser cet automne.
En effet, les charges des compagnies et le kérosène doivent également être pris en compte. Et si les salaires ne devaient pas diminuer, il est difficile de prévoir l’évolution des prix des carburants, même si depuis plusieurs semaines, le baril de pétrole est en baisse.