Quelles sont les villes étudiantes les moins chères de France ?

C’est une étude attendue par de nombreux étudiants, alors que la rentrée approche et que certains d’entre eux sont toujours à la recherche d’un logement. En effet, ce lundi 22 août, l’Union nationale des étudiants de France (Unef) a dévoilé le coût de la vie pour les étudiants dans les 47 plus grosses villes étudiantes de France.

Quelles sont les 20 villes étudiantes les plus chères ?

Et, comme l’an dernier, c’est en Île-de-France que l’on retrouve les villes les plus chères pour les étudiants. Paris caracole toujours en tête (1 332,52 € de reste à charge par mois) et Nanterre a conservé sa deuxième place (1 190,52 €). En revanche, la troisième marche du podium change par rapport à l’année dernière : Saint-Denis (1 176,72 €) a succédé à Créteil (qui est désormais 4e avec 1 172,52 €). Suivent : Orsay (1 132,52 €) et Guyancourt (1 114,52 €).

La première ville en dehors de l’Île-de-France est Nice. La cité azuréenne qui arrive à la 7e place (1 113,73 € de reste à charge par mois) est suivie par Cergy (1 099,52 €), Lyon (1 095,73 €) et Champs-sur-Marne (1 077,52 €). Dans le reste du top 15 des villes les plus chères pour les étudiants, on retrouve : Évry (1 074,52 €), Bordeaux (1 067,04 €), Aix-en-Provence (1 047,98 €), Marseille (1 020,98 €) et Lille (1 006,14 €).

* parmi les 47 plus grosses villes étudiantes. Sources : chiffres Unef de la rentrée 2021 et de la rentrée 2022.

Et les villes étudiantes les moins chères de France ?

À l’inverse, parmi les 47 plus grosses villes étudiantes de France métropolitaine, c’est Le Mans qui est la moins chère (850,44 € de reste à charge par mois), devant Saint-Étienne (852,81 €) et Limoges (852,98 €).

À titre de comparaison, l’an dernier, ce podium était constitué de Limoges (793,24 €), de Poitiers (801,40 €) et de Saint-Étienne (801,90 €).

* parmi les 47 plus grosses villes étudiantes. Sources : chiffres Unef de la rentrée 2021 et de la rentrée 2022.

Bon à savoir : pour calculer ce coût de la vie étudiante, l’Unef prend en compte un socle fixe comprenant notamment les frais d’inscription, la CVEC, les frais de restauration, l’assurance habitation, l’électricité, les frais de téléphone et d’internet, les loisirs ou encore l’habillement. À cela l’association ajoute les loyers moyens des logements étudiants (avec APL) et le coût annuel des transports en commun.

Loyer étudiant : une grande différence entre Paris et Le Mans

Et comme l’an dernier, le loyer reste le poste de dépense le plus important chez les étudiants. Notons que c’est à Paris (862 € en moyenne par mois) que les loyers sont les plus chers et au Mans (361 €) qu'ils sont les plus accessibles. D’ailleurs, ils ont grimpé dans 38 des 47 villes examinées (+ 1,37 % en moyenne). À titre d’exemple, c’est une hausse de 13,78 % sur un an à Brest, de 13,55 % à Angers et de 6,84 % à Metz. À l’inverse, ils ont baissé de 12,28 % à Champs-sur-Marne, de 6,65 % à Évry et de 3,59 % à Guyancourt.

A contrario, le coût annuel des transports en commun est globalement stable (- 0,13 %). Ainsi, c’est en moyenne 350 € par an dans les communes d’Île-de-France contre en moyenne 90 € à Limoges et à Perpignan.

Le coût de la vie étudiante augmente de 6,47 % selon l’Unef

Pour rappel, pour aider les étudiants à faire face à cette hausse du coût de la vie, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures, comme le gel des frais d’inscription à l’université, le maintien du repas à 1 € par les étudiants boursiers, l’augmentation des APL de 3,5 % ou encore la revalorisation des bourses de 4 %.

Mais, malgré tous ces dispositifs, l’Unef annonçait la semaine dernière une hausse du coût de la vie de 6,47 % pour les étudiants. Cela signifie une augmentation d’environ 35 € par mois, soit 428,22 € par an.