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Radars sonores : quelles villes sont concernées et quel sera le montant de l'amende ?

Paris, Nice, Toulouse, etc. 7 communes ont installé des radars sonores. Mais concrètement, que risquent les conducteurs ? Comment le reconnaitre ?
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Ce mardi 4 janvier 2022, un radar sonore a été inauguré à Saint-Lambert-des-Bois, dans les Yvelines. C’est « une première mondiale », s’enthousiasme auprès du Figaro Laurence Rossi, présidente du Conseil national du bruit.

Radars sonores : quelles villes sont concernées et quel sera le montant de l’amende ?

8 villes sont concernées par les radars sonores

Car la loi d’orientation des mobilités, qui a été votée en 2019, prévoit une nouvelle expérimentation : celle des contrôles des bruits des véhicules par des radars fixes et mobiles. Et c’est celle-ci qui débute en ce mois de janvier 2022.

En tout, elle va durer 2 ans et 6 autres communes vont être équipées dans les prochains jours d’un radar sonore : Bron (Rhône), Nice (Alpes-Maritimes), Paris, Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), Toulouse (Haute-Garonne) et Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne).

Comment fonctionne un radar sonore ?

Lors de cette expérimentation, trois radars provenant de trois entreprises différentes seront installés côte à côte. L’objectif est notamment de vérifier le bon fonctionnement de ces appareils.

Ainsi, dans les faits, ces radars sonores vont permettre de flasher les véhicules qui font trop de bruit. Les premiers tests effectués sur « circuit ont été concluants », explique Laurence Rossi au Figaro.

D’après Le Parisien, ces appareils seront placés en agglomération et sur des routes limitées à 50 km/h. Par ailleurs, des panneaux d’information seront installés en amont des radars afin d’avertir les conducteurs de leur présence.

Jusqu’à 135 euros d’amende pour les conducteurs flashés

Dans un premier temps, les conducteurs ne devront pas dépasser les 90 décibels. Cependant, comme le précise un communiqué du ministère de la Transition écologique, certains types de véhicules (véhicules agricoles, véhicules anciens, etc.) pourront dépasser ce seuil sans risquer d’avertissement ou de contravention.

En revanche, pour les autres véhicules (motos, scooters, citadines, etc.), un avertissement sera adressé, dans un premier temps, au conducteur qui ne respecte pas la réglementation. Puis au cours de la seconde phase de l’expérimentation qui doit commencer dans 6 mois, les verbalisations débuteront.

Ainsi les contrevenants devront débourser 90 euros s’ils payent dans les 15 jours ou 135 euros après ce délai.

Toutefois, il est probable que le seuil des 90 décibels soit modifié « en fonction des données récoltées lors de la phase d’homologation », précise au Parisien le député Jean-Noël Barrot.