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Radars tourelles, mobiles ou urbains : combien en croiserez-vous sur les routes en 2022 ?

Afin d’améliorer la sécurité routière, le gouvernement prévoit de rendre opérationnels près de 4 700 radars d’ici la fin de l’année 2022. Dans le détail, combien de radars tourelles, mobiles ou encore urbains seront installés ?
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Le gouvernement va poursuivre le déploiement des radars l’an prochain. Selon un document annexé au projet de loi de finances pour 2022, près de 4 700 radars devraient être opérationnels fin 2022, dont 500 radars urbains. Et qui dit plus d’appareils sur le terrain, dit augmentation des recettes. L’exécutif prévoit ainsi que les radars devraient rapporter 714 millions d'euros, soit bien plus que cette année marquée par la crise sanitaire. Selon les dernières estimations, 2021 rapportera moins de 700 millions d’euros.

Radars tourelles, mobiles ou urbains : combien en croiserez-vous sur les routes en 2022 ?

Une majorité de radars tourelles sur les routes en 2022

Pour 2022, le gouvernement compte renforcer le parc de radars automatiques et se rapprocher du seuil de 4 700 appareils d’ici fin 2022. Il table également sur un taux de disponibilité de 93 %, taux qui avait chuté à 75 % en 2019 après une vague de vandalisme. Cette dernière coïncidait avec la mise en place de la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires et la crise des Gilets jaunes.

Le radar tourelle restera de loin majoritaire en France. Depuis leur lancement en 2018, ces appareils fleurissent sur le bord des routes. Rien n’échappe à ces radars imposants dont la taille avoisine les 4 mètres de hauteur : ils sont capables d’analyser jusqu’à 126 véhicules simultanément sur 5 voies de circulation. Fin 2022, la France comptera pas moins de 1 400 radars tourelles. 1 000 d’entre eux seront réellement équipés d’un radar contrôlant à la fois la vitesse et le franchissement des feux rouges, tandis que les autres seront des leurres.

Quid des radars fixes et des radars mobiles ?

Les automobilistes croiseront également près de 800 radars fixes, répartis sur l’ensemble du territoire. En outre, l’exécutif poursuit la modernisation des radars discriminants, au nombre de 700 en 2022, qui différencient les catégories de véhicules, et notamment les poids lourds des véhicules légers. Ils seront bientôt dans la capacité d’effectuer des contrôles « double face », c’est-à-dire de prendre une photo de l’avant et de l’arrière du véhicule.

Autre hantise de la plupart des conducteurs : les voitures radars, qui circulent déjà dans 8 régions de France (Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France et Nouvelle-Aquitaine), vont se multiplier en 2022 et circuler dans tout le pays.

Concrètement, 400 voitures seront déployées en 2022 et plus de la moitié seront conduites par des chauffeurs privés. Pour rappel, les voitures radars ont pour mission de « détecter, en roulant et sans flash visible, tous les véhicules en excès de vitesse », précise le site de la Sécurité routière. Les automobilistes ne savent donc pas qu'ils ont été flashés avant de recevoir la contravention.

500 radars urbains en 2022

Parmi les radars existants, un nouvel appareil a fait son apparition : le radar urbain. Installé dans les agglomérations depuis le début du mois d’août 2021, il est plus petit, mais pas moins efficace que le radar tourelle. En effet, il se charge lui aussi de contrôler la vitesse, ainsi que le franchissement des feux rouges.

Une centaine de ces appareils vont prendre place au bord des routes d’ici la fin de l’année 2021, et seulement 20 d’entre eux seront opérationnels. En 2022, 500 cabines seront installées dans les agglomérations et 100 d’entre elles seront véritablement équipées d’un radar. Il faut savoir que les radars urbains sont facilement déplaçables. Ainsi, une cabine « leurre » peut être équipée d’un radar du jour au lendemain.

Enfin, les radars « tronçon » seront les moins nombreux avec une cinquantaine d’appareils seulement.