Recensement national des oiseaux : voici comment participer à l'opération

Ce week-end, les Français sont appelés à participer au recensement national des oiseaux. En effet, ce samedi 28 janvier et dimanche 29 janvier sont les dates choisies par la Ligue pour la protection des oiseaux et le Muséum national d’histoire naturelle pour cette opération.

À quoi sert ce recensement national des oiseaux ?

En réalité, le recensement national des oiseaux se déroule deux fois par an depuis 2013 : fin janvier et fin mai. Il permet notamment de savoir si le nombre d’oiseaux d’une espèce a augmenté, diminué ou au contraire a stagné.

Mais cette opération est également un moyen de rendre les Français « acteurs de la protection des espèces d’oiseaux de leur territoire », précise le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. Ils peuvent également mieux connaître les oiseaux de leur région et avoir quelques belles surprises.

Comment y participer ?

Prendre part à cette opération est simple. Vous devez remplir un formulaire d’inscription. Puis, vous devez choisir un jour d’observation (ce samedi 28 janvier ou ce dimanche 29 janvier), un lieu pour compter les oiseaux (votre jardin, votre balcon, un parc public, etc.) et un créneau d’une heure.

Durant cette heure d’observation, vous devez compter et noter tous les oiseaux que vous avez observés. Pour vous aider à les reconnaître, une fiche est disponible sur le site de l’Observatoire. Enfin, vous n’avez plus qu’à transmettre vos données à l’Observatoire des oiseaux des jardins.

Combien de Français comptent les oiseaux ?

La participation progresse chaque année. Ainsi, lors du premier week-end de comptage, en janvier 2013, 2 094 jardins ont été inscrits. Et l’an dernier, 21 638 jardins avaient été recensés le dernier week-end de janvier et 2 932 jardins le dernier week-end de mai, soit un total de 24 570 jardins.

Source : LPO

Quelle est l’évolution des espèces depuis 10 ans ?

Dans son rapport annuel, la Ligue pour la protection des oiseaux note que pour le comptage de janvier, 49 % des espèces sont en augmentation depuis 10 ans (pigeon ramier, choucas des tours, pigeon biset, etc.). À l’inverse, 11 % sont en déclin (mésange noire, moineau friquet, etc.). Enfin, 20 % sont stables (pinson du nord, geai des chênes, troglodyte mignon, etc.) et pour les 20 % restant l’évolution est inconnue ou fluctuante.

Concernant le comptage du mois de mai, la situation est inversée. Ainsi, 41 % des espèces sont en déclin (verdier d’Europe, merle noir, bouvreuil pivoine, etc.), 24 % sont stables (corneille noire, chardonneret élégant, etc.) et seuls 2 % sont en augmentation (linotte mélodieuse, huppe fasciée, etc.). Enfin, 33 % ont une tendance fluctuante ou inconnue.