Soins funéraires autorisés après un VIH et une hépatite virale à compter du 1er janvier 2018
Le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) et l’hépatite virale font partie de la liste des maladies n’autorisant pas les soins funéraires sur les défunts. Mais cela va changer à compter du 1er janvier 2018. En effet, les défunts atteints de ces deux virus, recevront les soins funéraires.
Qu’est-ce que les soins funéraires ?
Les soins funéraires sont des soins de conservation, aussi appelés soins d’embaumement, des corps après leur mort. Ces techniques de soins relèvent d’une compétence bien spécifique : la thanatopraxie.
La thanatopraxie est une science permettant au corps des défunts de les préserver de la décomposition. Les soins funéraires ont pour but de préserver l’apparence des défunts et ainsi de les présenter aux funérailles avec une "apparence de vie". La thanatopraxie permet aussi de détruire les infections présentent dans les corps
VIH et hépatite virale : les soins de conservation du corps autorisés en 2018
À compter du 1er janvier 2018, le défunt séropositif ou atteint d'une hépatite virale pourra recevoir les soins funéraires. En effet, les soins de conservation n’étaient pas pratiqués sur les personnes atteintes de ces maladies, mais selon un arrêté publié le 20 juillet 2017, la thanatopraxie sera autorisée dès le 1er janvier 2018.
Les soins funéraires interdits pour certaines maladies
Les personnes décédées atteintes du VIH ou de l’hépatite virale pourront recevoir les soins funéraires. Néanmoins, il reste certains cas de décès interdisant ces soins de conservation. À ce titre, on peut citer la rage, la peste, le choléra, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, les cas de fièvres hémorragiques virales contagieuses et les syndromes respiratoire aigu sévère (SRAS).