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Trottinette, monoroue, gyropode, hoverboard : Leur usage est désormais réglementé

Le Code de la route vient d’être modifié. Un décret encadre désormais l’usage des trottinettes électriques et autres EDPM (Engins de déplacement personnel motorisés). Explications.
Sommaire

Les accidents impliquant les trottinettes électriques sont fréquents. C’est pourquoi un décret publié au Journal officiel le 25 octobre 2019 vient encadrer leur usage, mais aussi celui des autres engins de déplacement personnel motorisés. Un point sur la nouvelle règlementation.

Trottinette, monoroue, gyropode, hoverboard : Leur usage est désormais réglementé

Objet du décret

Le décret concerne tous les engins de déplacement personnel motorisés : trottinettes, monoroues, gyropodes, hoverboards, etc.

Il précise plusieurs points :

  • les caractéristiques techniques de ces EDPM
  • les espaces dans lesquels ils sont autorisés à circuler
  • l’âge minimum pour les conduire
  • les équipements obligatoires

Il s’adresse aussi bien aux utilisateurs, qu’aux collectivités et forces de l’ordre.

À noter que les utilisateurs de trottinettes non électriques, de skateboards ou de rollers sont quant à eux considérés comme des piétons, et sont donc autorisés à circuler sur le trottoir.

Les nouvelles règles applicables aux EDPM

Le décret fixe à 12 ans l’âge minimum pour conduire un EDPM. Le conducteur ne peut transporter d’autres personnes, ni même « pousser ou tracter une charge ou un véhicule » ou encore « se faire remorquer ».

Bien que certains engins peuvent aller jusqu’à 80 km/h, le décret interdit de circuler à plus de 25 km/h.

Les équipements de sécurité (casque et gilet rétro-réfléchissant) doivent être portés de jour lorsque la « visibilité est insuffisante » et de nuit.

En agglomération, trottinettes électriques, monoroues, gyropodes, hoverboards, etc. doivent circuler sur les pistes et bandes cyclables. Si aucun aménagement n’est prévu à cet effet, ils sont autorisés à circuler sur les routes, mais uniquement celles limitées à 50 km/h.

Hors agglomération, les conducteurs doivent également emprunter les pistes cyclables et voies vertes. Certaines municipalités autorisent les utilisateurs d’EDPM à circuler sur les routes où la vitesse est limitée à 80 km/h. Dans cette situation, le port du casque et d’un gilet rétro-réfléchissant est obligatoire.

En principe, la circulation sur le trottoir est interdite. En revanche, certaines municipalités l’autorisent. Quant au stationnement, les EDPM peuvent être garés sur le trottoir dès lors qu’ils ne gênent pas les piétons. Mais là aussi, les maires ont la possibilité de l’interdire.

Enfin, comme pour les vélos, les EDPM devront, à partir du 1er juillet 2020, être équipés de feux avant et arrière, d’une sonnette, d’un équipement réfléchissant à l’avant, et d’un système de freinage.

Le décret du 23 octobre 2019 relatif à la règlementation des engins de déplacement personnel.