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Un nouveau radar pourrait devenir le pire cauchemar de nombreux automobilistes

Un nouveau radar va angoisser de nombreux automobilistes. Car en plus de la vitesse, il pourrait bientôt contrôler la priorité à droite ou encore les distances de sécurité.
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Après les radars fixes, les radars mobiles, les radars de feu rouge ou encore les radars sonores, un nouveau radar, qui vient d’être homologué par le LNE (Laboratoire national métrologie et d’essais), va être installé dans les prochains mois en bord des routes françaises. Son nom : Parifex Nano. Notons qu’avant une généralisation sur tout le territoire français, ce radar nouvelle génération sera mis en place dans deux départements français : le Doubs et le Territoire de Belfort.

Un nouveau radar pourrait devenir le pire cauchemar de nombreux automobilistes

Ce radar permettra de mesurer la vitesse, le franchissement de ligne blanche ou encore la priorité à droite

Ainsi, dans un premier temps, ce radar ne devrait mesurer que la vitesse. Mais à terme, il devrait contrôler d’autres infractions, car il utilise une nouvelle technologie (LIDAR 3D). Pour être concret, celle-ci permet de modéliser l’avancée des véhicules.

Autrement dit, il pourrait verbaliser le non-respect des distances de sécurité, le franchissement de ligne blanche ou de stop, la priorité à droite, ou encore la circulation en contresens. De même, s’il est installé à côté d’un feu de signalisation, il pourrait flasher les passages au feu rouge.

4 500 radars automatiques d’ici la fin de l’année

Ce n’est donc pas un radar comme un autre qui sera installé sur les bords de route. Pour rappel, d’ici le 31 décembre 2022, il devrait y avoir en France 4 700 radars automatiques.

Dans le détail, il devrait y avoir 1 400 radars tourelles (dont 400 leurres), 700 radars fixes discriminants (c’est-à-dire ceux qui distinguent véhicules légers et poids lourds), 800 radars non-discriminants, 400 voitures-radars ou encore 500 radars de feu rouge.

Ces appareils devraient rapporter à l’État 714 millions d’euros

Et en tout, selon Les Échos, l’État prévoit que les radars devraient lui rapporter cette année 714 millions d’euros. C’est environ 110 millions d’euros de moins qu’en 2017. Et à titre de comparaison, en 2019 qui a été la dernière année sans confinement ou couvre-feu, les recettes de radars s’élevaient à 760 millions d’euros.

Notons que d’après la sécurité routière, cet argent sert à entretenir les radars (283 millions en 2019), à financer une partie de la lutte contre l’insécurité routière, mais aussi à désendetter l’État.