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Une aide financière pour les restaurateurs employant un salarié en insertion

Les restaurateurs qui emploient un salarié en insertion vont percevoir une aide financière. Quelles sont les modalités pour bénéficier de ce dispositif ? On fait le point.
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Bonne nouvelle pour les restaurateurs. Alors que leur secteur a été fortement impacté par l’épidémie de Covid-19, le gouvernement a mis en place un nouveau dispositif d’aide. Toutefois, ce coup de pouce est soumis à plusieurs conditions.

Une aide financière pour les restaurateurs employant un salarié en insertion

1,50 € versé pour chaque heure effectuée par un salarié en insertion

Ainsi, depuis le 1er juillet dernier et jusqu’au 30 septembre 2021, une aide financière de 1,50 € est versée par l’État pour chaque heure effectuée par un salarié en insertion.

Concrètement, pour que l’employeur bénéficie de ce coup de pouce financier, le salarié doit avoir une expérience dans les métiers de la restauration. Il doit aussi être mis à disposition par une entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI) ou par une association intermédiaire (AI).

Par ailleurs, un site gouvernemental est en ligne pour effectuer ces rapprochements : lemarche.inclusion.beta.gouv.fr.

6 000 personnes en insertion accompagnées chaque année dans la restauration

Selon le communiqué du ministère de l’Économie, cette initiative a deux principaux objectifs : favoriser l’embauche des salariés en insertion et soutenir la reprise d’activité d’un secteur qui fait face à des difficultés de recrutement. À terme, ce dispositif doit permettre de créer une relation durable entre les employeurs de la restauration et les structures d’insertion.

Pour mémoire, plusieurs collaborations entre restaurateurs et structures d’insertion existent déjà :

  • la Table de Cana présente dans 10 villes et dans laquelle plusieurs dizaines de restaurants sont investis ;
  • Resto-passerelle qui est un groupement de plus de 20 structures d'insertion à Paris, dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis ;
  • le Grafie (Groupement francilien de structures d'insertion) qui a permis à Hippopotamus de recruter des salariés en insertion ;
  • Ares 88 (Association intermédiaire) qui est basée dans les Vosges.

D’après l’exécutif, plusieurs centaines de salariés pourraient profiter de ce dispositif. Pour rappel, chaque année près de 6 000 personnes en insertion sont accompagnées vers un métier de la restauration.