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Variant Omicron : pourquoi le nombre de réinfections est en forte hausse ?

Depuis l’émergence du variant Omicron, le nombre de cas possible de réinfection explose en France, selon une étude publiée par Santé publique France.
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Être contaminé deux fois par la Covid-19 est assez rare en France, si l’on en croit une étude de Santé publique France, parue ce vendredi 18 février. Ainsi, entre le 2 mars 2021 et le 27 janvier 2022, 419 995 cas possibles de réinfection ont été recensés, soit 2,8 % de l’ensemble des cas de contamination. Pourtant, ce chiffre explose depuis plusieurs semaines.

Variant Omicron : pourquoi le nombre de réinfections est en forte hausse ?

92 % des cas possibles de réinfection survenus depuis décembre

Car sur l’ensemble des cas possibles de réinfection, 92 % sont survenus entre le 1er décembre 2021 et le 27 janvier 2022, une période marquée par l’émergence du variant Omicron.

Notons que pour calculer ce nombre, Santé Publique France a utilisé la base de données Sidep. Dans les faits, il fallait qu’une même personne ait eu deux tests positifs à 60 jours d’intervalle ou plus.

Autre information à connaître : la date de prélèvement devait être comprise entre le 1er janvier 2021 et le 27 janvier 2022. Toutefois, les personnes qui ont été testées positives une première fois en 2020 sont exclues de cette étude.

Réinfection : qui sont les personnes les plus touchées ?

La majorité des cas possibles de réinfection sont des personnes qui ont entre 18 et 40 ans (52 %). À titre de comparaison, cette catégorie représente 39 % de l’ensemble des cas de contamination à la Covid.

Les professionnels de santé sont également « surreprésentés », note Santé publique France (6 % des cas possibles de réinfection contre 3,4 % de toutes les contaminations).

À l’inverse, les 61-80 ans sont sous-représentés (3,8 % contre 8,2 %), tout comme les plus de 80 ans (1,4 % contre 1,9 %).

Mais alors, à quoi est due cette surreprésentation ? Selon l’organisme, « plusieurs facteurs peuvent être en cause », comme « une surexposition à l’infection du fait de l’activité professionnelle, une moindre adhésion aux mesures barrières et à la distanciation sociale ou encore une couverture vaccinale plus faible chez les 18-40 ans. »

51,4 % de personnes asymptomatiques lors du 2e test positif

Et si les personnes réinfectées ont dû s’isoler une deuxième fois, la majorité d’entre elle était asymptomatique. Dans le détail, parmi les cas où « l’information sur la présence ou l’absence de symptômes au moment du test positif était disponible », 51,4 % ne présentaient pas de symptômes.

Au cours de la même période, 50,2 % de l’ensemble des cas confirmés de COVID-19 étaient asymptomatiques.