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Que faut-il contrôler avant de souscrire à un crédit en ligne ?

Informez-vous sur les différents aspects à prendre en compte avant de demander un crédit en ligne.
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Les offres des organismes de crédit en ligne se multiplient sur le web et permettent à de nombreux particuliers de trouver des solutions rapides pour des besoins en trésorerie, sans la contrainte d’attendre un rendez-vous en agence. Néanmoins, il est important de rester vigilant quant au choix d’un prêt en ligne et de vérifier différents points avant de s’engager avec un organisme de crédit. Tour d’horizon du sujet.

Que faut-il contrôler avant de souscrire à un crédit en ligne ?



S’informer avant de s’engager dans un crédit

Lors d’un imprévu qui nécessite un crédit, il est tentant de se précipiter sur les offres des sites internet qui proposent des crédits rapidement et sans justificatif. Bien que les organismes de crédit soient tenus de vérifier votre solvabilité avant de vous accorder un crédit, assurez-vous de votre côté que le type de prêt dans lequel vous souhaitez vous engager est adapté à votre situation et à votre projet.

Avant de procéder à la signature d’un crédit à la consommation en ligne, prenez le temps de comparer les offres de financements auprès de plusieurs établissements pour choisir le meilleur produit. Renseignez-vous sur les assurances, les délais, ainsi que sur les frais de dossier.

Il est toujours utile de faire le point avec son banquier et de discuter des solutions de financement qu’il peut vous proposer que ce soit pour un prêt personnel, un crédit renouvelable ou un crédit affecté. Un crédit classique contracté dans une banque est dans la majorité des cas plus avantageux que celui d’un établissement de crédit à la consommation en ligne.

Comprendre le taux d’usure

À la fin de chaque trimestre, la Banque de France fixe les taux d’usure. Elle indique pour chaque catégorie de prêt, le seuil à partir duquel un taux est considéré comme abusif. L’ensemble de ces seuils sont publiés au Journal officiel.

Avant de signer un crédit à la consommation, il faut regarder le TAEG et vérifier qu’il n’excède pas le seuil usuraire. Si le TAEG dépasse 33 % du taux effectif moyen du trimestre précédent, alors le prêt est considéré comme usuraire (article L. 314-6 du Code de la consommation).

Une fiche d’information pour l’emprunteur

L’établissement prêteur doit transmettre une fiche d’information à l’emprunteur sur laquelle sont indiqués l’ensemble de ses charges, de ses crédits en cours et de ses ressources.

Il doit aussi lui communiquer des informations importantes telles que le type de crédit et son montant, l’ensemble des conditions de mise à disposition, le TAEG (Taux annualisé effectif global) avec des explications pour comprendre son mode de calcul, ainsi que le coût total des frais.

L’emprunteur est également informé de la durée du contrat, de l’échéancier à respecter et des indemnités à régler lors d’un retard de paiement. Le prêteur doit informer sur le délai de rétractation, la durée de validité de l’offre et indiquer l’ensemble des articles du Code de la consommation concernant le délai minimal de réflexion.




Se renseigner sur l’organisme de crédit

Effectuez une recherche sur Google et consultez les réseaux sociaux de l’établissement de crédit en ligne pour lire les avis, ainsi que les commentaires sous les publications. Les tournures de phrases peuvent vous donner de précieuses indications quant à une possible escroquerie ou quant à la qualité du service client. Vérifiez également que le site internet est bien sécurisé et renseignez-vous sur les modalités de transaction.

Avant de vous engager avec un organisme de crédit en ligne que vous ne connaissez pas, vérifiez que celui-ci est agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (APCR) sur le site internet du registre des établissements financiers (REGAFI).

Soyez vigilants lorsque vous cliquez sur des publicités en ligne, lorsque vous recevez des SMS ou des mails qui proposent des crédits à la consommation. Si besoin, consultez les listes noires de l’autorité des marchés financiers (AMF) et de l’APCR où sont régulièrement recensés des entités et des sites non autorisés.