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Covid-19 : le vaccin Johnson & Johnson fait l'objet d'une enquête après l'apparition de cas de thrombose

Après AstraZeneca, c'est maintenant le vaccin Johnson & Johnson qui se retrouve dans le viseur de l'Agence européenne du médicament (EMA) après l'apparition de cas de thrombose.

Le vaccin du laboratoire Johnson & Johnson n'est pas encore arrivé en France qu'il fait déjà parler de lui. À son tour, il est suspecté d'entraîner chez certains patients des effets indésirables graves, dont la formation de caillots sanguins. Cette nouvelle risque-t-elle de compromettre l'avancée de la campagne vaccinale, qui repose en partie sur d'importantes livraisons de doses d'ici la fin du mois d'avril ?

L'Agence européenne du médicament ouvre une enquête sur le vaccin Johnson & Johnson

L'Agence européenne du médicament (EMA) a révélé ce vendredi 9 avril qu'elle ouvrait une enquête sur le vaccin du laboratoire américain. L'affaire est désormais entre les mains du comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) chargé d'analyser des accidents thromboemboliques survenus à la suite de la vaccination.

L'utilisation du vaccin Johnson & Johnson se limite à l'heure actuelle aux États-Unis, mais l'Union européenne, qui a autorisé sa mise sur le marché, compte sur cette nouvelle arme afin de poursuivre la lutte contre la Covid-19. En France, il doit prochainement rejoindre les trois autres vaccins autorisés : Pfizer, Moderna et AstraZeneca. Huit millions de doses sont attendues d'ici fin juin.

Afin de ne pas susciter la défiance, l'EMA assure tout de même sur son site : « il n’est pas à ce jour déterminé qu’il existe un lien de causalité entre la vaccination avec le vaccin Janssen et ces faits ». Après les polémiques liées au vaccin AstraZeneca, les autorités sanitaires demeurent prudentes.

Quatre cas de thrombose, dont un mortel

Jusqu'ici, quatre cas de caillots sanguins inhabituels ont été révélés après la vaccination avec Johnson & Johnson. Parmi eux, l'un est apparu lors des essais cliniques et les autres durant la campagne en cours aux États-Unis. L'Agence européenne du médicament précise également que sur ces quatre cas, un est décédé.

La décision revient désormais au PRAC qui pourrait prendre des mesures si nécessaire à la fin de l'évaluation.