Une rentrée scolaire qui s’annonce encore plus compliquée pour les familles ? Alors que le pouvoir d’achat des Français a été impacté ces derniers mois par une inflation galopante, c’est une autre mauvaise nouvelle pour de nombreux parents : selon l’UFC-Que Choisir, les prix des fournitures scolaires ont grimpé en moyenne de 10 % entre juillet 2022 et juillet 2023.
Fournitures scolaires : quels sont les produits dont le prix a le plus flambé ?
Selon l’étude de l’association de consommateurs publiée ce mardi 18 juillet, les feuilles simples ont augmenté de 34 % entre juillet 2022 et juillet 2023. De leur côté, les copies doubles ont pris + 29 %, contre + 22 % pour les cahiers grand format et + 17 % pour les petits cahiers. Autre forte augmentation : les équerres (+ 19 %).
Plus globalement, la papeterie (classeurs, feuilles, cahiers, etc.) a grimpé en moyenne de 14 % sur 1 an, note l’UFC-Que Choisir. Suivent : le matériel artistique, c’est-à-dire les peintures et pinceaux (+ 9 %) et le matériel scientifique, soit les règles et autres compas (+ 8 %). De leur côté, les feutres, crayons et stylos ont grimpé de 7 %.
Enfin, dernière donnée à souligner : les marques nationales (+ 9 %) ont augmenté moins fortement que les marques des distributeurs (+ 11 %). Cependant, l’association précise que ces dernières sont en moyenne toujours moins chères que les marques nationales.
Pourquoi les tarifs augmentent-ils autant ?
L’augmentation de produits de papeterie peut s’expliquer par la hausse de 17 % entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023 du prix de la pâte à papier en France, indique l’association de défense des consommateurs. Cependant, si selon l’Insee, les cours mondiaux ont doublé entre juin 2020 et septembre 2022, ils ont depuis fortement diminué.
Concernant l’équerre, les cours du plastique, qui est la matière première du produit, ont fait le yoyo ces derniers mois en raison du Covid et de la guerre en Ukraine, rappelle l’association de défense des consommateurs. Les prix sur les marchés mondiaux diminuent désormais. « On attend une répercussion » de cette baisse, écrit l’association.
Pour savoir si toutes les hausses sont justifiées, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a ouvert une enquête sur ce sujet. Les conclusions devraient être rendues en septembre.
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