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Camping : bien choisir son terrain pour les vacances

Que l’on aime dormir au cœur d’un bois ou sur un terrain aménagé et équipé, camper nécessite un minimum de préparation. En fonction de vos préférences, choisissez le bon site de camping.

Avant de planter sa tente, il est important de connaître les quelques règles qui régissent le camping. Que ce soit en zone aménagée ou en camping sauvage, vous devez respecter certaines obligations, mais vous avez aussi des droits à faire valoir.

Comment choisir son terrain de camping aménagé ?

Plusieurs critères vont rentrer en compte dans le choix du terrain de camping. Avez-vous votre matériel ? Quelles sont vos exigences en termes de confort et d’équipements ? Vous venez pour les vacances ou vous prévoyez de rester plusieurs mois sur place ?

Camping saisonnier ou permanent ?

Le terrain de camping aménagé peut être classé selon deux catégories : Loisir ou Tourisme.

  • Tourisme : au moins la moitié des emplacements est destinée à une location n’excédant pas un mois, pour une clientèle de passage.
  • Loisir : au moins la moitié des emplacements est destinée à une location supérieure à un mois, mais pour une clientèle qui n’y élit pas domicile.

Les classements et labels des campings

Les campings font l’objet d’un classement allant de 1 à 5 étoiles (sauf les campings classés « aire naturelle »). Ce classement est attribué en fonction du niveau de confort des équipements, de la qualité de l’accueil des personnes en situation de handicap, du respect de l’environnement et des services proposés.

Vous pouvez retrouver, sur le site Atout France, la liste des campings classés.

Les campings « aire naturelle » ne sont pas soumis à ce classement, car ils se situent généralement au cœur de la nature avec des équipements plus rustiques. Ils ne peuvent accueillir que des tentes, caravanes ou camping-cars. C’est-à-dire des logements facilement déplaçables, car ces terrains ne sont souvent ouverts que 6 mois par an.

Certains campings peuvent aussi afficher des labels qualité tels que :

  • Écolabel européen, qui garantit des dispositions mises en place pour un meilleur respect de l’environnement ;
  • Tourisme & Handicap, qui indique que le camping offre un accueil et des services adaptés aux personnes en situation de handicap. La liste des campings ayant obtenu ce label est disponible sur le site tourisme-handicap.gouv.fr.

Quels sont vos droits et obligations ?

Avant toute location, le propriétaire du camping doit vous communiquer certaines informations, comme la description de l’emplacement ou du logement, la situation géographique, les équipements proposés, le prix de la location et des prestations annexes, ou encore les diverses restrictions et conditions. Les informations que doit vous fournir le camping sont détaillées par l’arrêté du 22 octobre 2008.

Tarifs, arrhes et acomptes

Si les prix sont libres, le tarif doit être clairement affiché à l’entrée du camping ou au bureau d’accueil. La commune sur laquelle se situe de camping peut également exiger une taxe de séjour. Cette taxe doit être inscrite sur la facture détaillée qui sera remise au locataire.

Pour réserver votre emplacement à l’avance, il est courant de verser 25 % du montant du séjour. Cette pratique légale n’est pas réglementée, mais il est toutefois conseillé de ne pas payer davantage et de réclamer un reçu pour tout paiement.

Attention à l’appellation de cette avance :

  • Arrhe : vous ne vous engagez pas définitivement. En cas de désistement de votre part, vous perdez « seulement » cette somme. En cas de désistement de la part du loueur, vous êtes remboursé et pouvez bénéficier en plus d’une indemnité du même montant.
  • Acompte : vous êtes engagé pour la totalité du séjour. Si vous vous désistez, vous devrez tout de même payer la totalité du séjour. Si le professionnel se désiste, vous serez remboursé et bénéficierez d’indemnités.

Le règlement intérieur

Il est impératif de respecter le règlement intérieur du camping. Prenez-en connaissance avant votre arrivée. Il peut en effet interdire les animaux, les barbecues, la circulation des voitures, etc. Ce règlement doit être affiché à l’entrée du camping ou au bureau d’accueil. Ces obligations sont souvent couplées à des règles de bonne conduite qui permettent à tous de passer le séjour le plus agréable possible.

Vous êtes cependant en droit d’exiger un minimum sanitaire et sécuritaire. Que les poubelles soient vidées ou que les douches et toilettes fonctionnent, par exemple.

Assurances

Faites le point sur les différentes assurances dont vous disposez. L’assurance du camping vous couvre-t-elle ? Votre assurance responsabilité civile classique comprend-elle la couverture des dommages dans le cas d’un logement en camping ? Dans tous les cas, faites le point avec le loueur et votre assureur et souscrivez éventuellement à une extension de garantie.

Le cas du camping sauvage

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le camping sauvage n’est pas interdit. Il est de façon générale toléré, mais peut être interdit dans certains cas.

Sur l’ensemble du territoire, il est interdit de planter sa tente, même temporairement et même sur terrain privé :

  • sur les routes et voies publiques ;
  • sur les sites naturels et patrimoniaux classés ;
  • aux abords de monuments historiques ;
  • en bord de mer ;
  • à moins de 200 mètres d’un point d’eau utilisé pour la consommation.

Localement, la mairie peut interdire la pratique du camping sauvage temporairement ou de façon permanente sur toute zone publique. Les motifs invoqués par les responsables peuvent être d’ordre esthétique, environnemental, commercial, sanitaire ou sécuritaire. Il convient donc de se rendre en mairie afin de s’informer de ces éventuelles restrictions avant de décider de s’installer. L’information peut être affichée aux abords des sites concernés et en mairie.