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Aéroport : vers la fin de la limitation des 100 ml de liquide dans les bagages à main ?

Les voyageurs n’ont pas le droit de transporter en cabine plus de 100 ml de liquide. Toutefois, cette interdiction pourrait bientôt prendre fin.
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Préparer son bagage à main lorsque l’on prend l’avion va-t-il bientôt être plus simple ? Alors que la sacro-sainte limite des 100 ml de produits liquides est un véritable casse-tête pour de nombreux voyageurs, la règle pourrait prochainement disparaître.

Aéroport : vers la fin de la limitation des 100 ml de liquide dans les bagages à main ?

Limitation des 100 ml de liquide : une obligation depuis 2006

Car pour rappel, à l’heure actuelle, les liquides, aérosols et autres gels que vous placez dans votre bagage à main doivent se trouver dans des contenants de 100 ml (ou de 100 mg pour les crèmes, etc.). Puis, il faut mettre tous ces contenants dans des sachets plastiques refermables.

Or, cette obligation, qui date de 2006 lorsqu’un terroriste a voulu faire exploser un avion avec du liquide potentiellement dangereux, est une véritable galère pour de nombreux voyageurs. Il faut parfois transvaser son gel douche dans des contenants de 100 ml. Et surtout, il ne faut pas que l’ensemble dépasse le total d’un litre, au risque de devoir jeter certains produits lors du contrôle de sécurité.

Jusqu’à 2 litres en cabine à l’aéroport de Londres City

Alors pour mettre fin à ce que certains définissent comme être une aberration écologique, le gouvernement anglais a fixé un objectif : d’ici juin 2024, les voyageurs des principaux aéroports britanniques devraient pouvoir transporter jusqu’à 2 litres en cabine et ne plus retirer les tablettes et ordinateurs lors des contrôles de sécurité.

Et si l’aéroport de Gatwick est toujours au stade de l’expérimentation, un autre a déjà franchi le pas : l’aéroport de Londres City. Ainsi, depuis fin mars 2023, des scanners 3D ont été installés. Ils permettent de faire la différence entre un liquide dangereux et un liquide non dangereux. Puis, les agents peuvent se concentrer sur des produits potentiellement dangereux, tout en laissant passer l’eau ou le shampoing.

Par ailleurs, ces scanners offrent également un autre avantage : réduire les files d’attente lors des contrôles de sécurité. « Auparavant, il fallait vider son sac et placer ce qu’il contient sur plusieurs plateaux », précise à la BBC, Alison Fitzgerald, la PDG de l’aéroport. Or, avec ces scanners 3D, « vous n’avez rien besoin de sortir », ajoute-t-elle. Résultat : le temps d’attente est réduit de 30 %.

Quid des aéroports français ?

De même, en Espagne, selon El País, les aéroports de Barcelone-El Prat et de Madrid-Barajas devraient d’ici l’an prochain installer ce même type de scanner 3D permettant d’inspecter les sacs sous plusieurs angles.

Mais d’ailleurs, quid des aéroports français ? Comme l’explique au Figaro le groupe ADP, qui exploite notamment les aéroports Paris-Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget, de « nouveaux équipements » permettant de ne plus retirer ses appareils électroniques ni les liquides de son bagage à main sont actuellement testés. À Orly 3, l’expérimentation doit se dérouler durant « un an en situation réelle », indique le groupe.

Donc, en attendant, deux choix sont toujours possibles dans quasiment tous les aéroports européens : respecter la limite des 100 ml en cabine ou mettre son bagage en soute. Attention toutefois, opter pour la deuxième solution, pour laquelle il n’existe pas de limite pour les liquides, mais uniquement une limite de poids total du bagage, peut être engendré des frais supplémentaires.


 

Redacteur
Olivier

D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.