Compte personnel de formation : jusqu'à 1 000 euros supplémentaires versés par l'État
Bonne nouvelle pour les salariés, demandeurs d’emploi ou encore les travailleurs indépendants qui veulent suivre une formation professionnelle dans le numérique. Ils peuvent désormais obtenir un financement complémentaire de l’État.

Comment fonctionne ce financement supplémentaire ?
Concrètement, pour bénéficier de cette aide financière, il faut se connecter à son espace personnel sur le site www.moncompteformation.gouv.fr. Puis, ce coup de pouce est automatiquement proposé aux personnes qui cherchent une formation dans le secteur du numérique (administrateur d’un site internet, technicien d’assistance en informatique, développeur web, etc.) et qui n’ont pas assez de droits disponibles sur leur compte.
Et comme le précise la Caisse des Dépôts, le montant de cet abondement peut monter jusqu’à 1 000 euros. Il ne restera donc plus qu’à régler un éventuel reste à payer pour suivre la formation.
Compte personnel de formation : quels sont les autres abondements possibles ?
Pour rappel, chaque année, le compte personnel de formation des salariés qui travaillent au moins à mi-temps est alimenté de 500 euros. Pour ceux qui ont une durée de travail inférieur à un mi-temps, ce montant est proratisé. Et le plafond est fixé à 5 000 euros.
Toutefois, il existe des exceptions pour les salariés dont le diplôme le plus élevé est le brevet des collèges. Le compte personnel de formation de ces derniers est alimenté chaque année de 800 euros, avec un plafond établi à 8 000 euros.
Et en plus de ces versements, il existe des abondements. Ainsi, les personnes qui ont un taux d’invalidité de la CNAM supérieur à 10 % peuvent bénéficier de droits supplémentaires allant jusqu’à 7 500 euros. Dans les faits pour obtenir cette aide, il faut choisir une formation validée par un conseiller en évolution professionnel.
De même, un salarié qui a été licencié par son employeur à la suite d’un refus de modifier son contrat de travail doit bénéficier d’une dotation minimum de 3 000 euros. Pour ce faire, l’employeur a 15 jours après la notification du licenciement pour effectuer ce versement. Le montant est le même lorsque l’employeur ne respecte pas l’obligation de l’entretien professionnel tous les 2 ans et l’obligation de rédiger tous les 6 ans un document qui récapitule le parcours professionnel du salarié.
Par ailleurs, un accord collectif peut également prévoir un abondement sur votre CPF. Les bénéficiaires de l’obligation d’emploi bénéficient, quant à eux, d’une majoration de 300 euros.
Enfin, il est possible de demander à Pôle emploi, à son employeur ou à un autre financeur un abondement en droits complémentaires pour suivre une formation.