Enfance en danger : un tchat a été créé, en complément du 119
Le Groupement d’intérêt public (GIP) Enfance en danger lance ce lundi 3 mai 2021 un nouvel outil pour aider les mineurs : un tchat. Par cette création, le GIP souhaite diversifier les canaux de communication et mieux adapter son service auprès des plus jeunes.
Enfance en danger : un tchat réservé aux moins de 21 ans
Concrètement, ce tchat, réservé à toutes les personnes de moins de 21 ans, est accessible sur le site www.allo119.gouv.fr. Il sera ouvert les lundis, mardis, jeudis et vendredis entre 15h et 19h, ainsi que les mercredis, de 13h à 19h.
Pour y avoir accès, il suffira d’aller sur la page « besoin d’aide » et d’entrer le code de son département. Aussi, comme l’indique le communiqué du GIP Enfance en danger, ce dispositif peut être utilisé pour soi-même ou pour aider une sœur, un frère ou encore un camarade, etc.
Une équipe d’écoutants du 119 sera présente de l’autre côté de ce tchat. Notons que cette conversation se fera dans le cadre de la prévention (conseil, écoute, orientation, etc.) et des informations seront également transmises à la Crip (Cellule de recueil des informations préoccupantes). Par ailleurs, les échanges avec ces professionnels de la protection de l’enfance seront confidentiels. Et le jeune pourra quitter à tout moment la conversation « en urgence ».
Quels sont les autres moyens pour alerter ?
Depuis 1990, une plateforme téléphonique permet d’aider les mineurs en danger (violences psychologiques, physiques, sexuelles, conditions d’éducation compromises, etc.). Et depuis mars 1997, ce service est accessible via un numéro simplifié : le 119. Ce numéro gratuit peut être composé à n’importe quel moment de l’année. En effet, 50 professionnels de la petite enfance se passe le relais afin que ce dispositif soit accessible 24h/24 et 7 jours/7. Par ailleurs, le numéro ne figure pas sur les factures téléphoniques.
De même, il existe une plateforme à destination des personnes sourdes et malentendantes. Elle est accessible du lundi au vendredi, de 8h30 à 19h et le samedi entre 9h et 12h.
En plus de ces deux dispositifs, il est également possible de contacter l’association via un formulaire qui n’a pas à vocation de traiter les urgences.
Enfin, en cas de danger imminent, il faut contacter la police ou la gendarmerie (17), les pompiers (18) ou le Samu (15).
Pour rappel, selon un rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), un enfant est tué par ses parents tous les 5 jours.
