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Étudiants : les repas des restaurants universitaires à 1 €

Cette année, la précarité des jeunes a été accentuée par l’inflation. Le CROUS propose des repas à 1 €. Quels sont les étudiants qui peuvent en bénéficier ?
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Les milieux associatifs n’ont de cesse d’alerter sur l’augmentation de la précarité des étudiants. Selon une étude de l’Unef (Union nationale des étudiants de France) publiée en août 2023, les prix de l’alimentation ont augmenté de 14,3 %. Cette même étude précise que quatre étudiants sur dix sautent des repas. Si le gouvernement a refusé, en février dernier, le repas à 1 € pour tous, cette option est tout de même disponible pour les étudiants les plus modestes. Dès aujourd’hui, il est possible de faire sa demande en ligne.

Étudiants : les repas des restaurants universitaires à 1 €

Un prix réduit pour les repas des restaurants universitaires

Les restaurants universitaires sont au cœur de la vie des étudiants, comme lieu de restauration mais aussi de sociabilité. Gérés par le CROUS, ils proposent des menus complets à moindre prix et constituent une aubaine pour de nombreux jeunes dont le budget est serré.

Le tarif du repas des restaurants universitaires a connu des augmentations successives au cours du temps. En 2019, 5 centimes sont ajoutés au prix, le faisant passer de 3,25 euros à 3,30 euros.

Depuis la rentrée 2020, le repas est accessible pour 1 euro.

Ce tarif préférentiel n’est aujourd’hui plus réservé aux étudiants boursiers. Les étudiants non boursiers en situation de précarité peuvent également en bénéficier. Pour cela, ils doivent fournir une attestation de scolarité et des justificatifs de ressources et de charges.

Il est dès aujourd’hui possible de faire sa demande sur le site epa.lescrous.fr.

Un rejet de la proposition du repas à 1 € pour tous

En février 2023, les députés ont rejeté à 194 voix contre 183 la proposition de loi rendant accessible à tous les étudiants le repas à 1 €. Certains députés macronistes jugeaient la mesure injuste puisqu’elle profiterait également aux étudiants aisés. Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur, a quant à elle invoqué la raison du budget : 90 millions d’euros.

Les associations étudiantes ont été déçues par les résultats du vote. La présidente de l’Unef, Imane Ouelhadj, a déclaré « Nous sommes déçus et dégoûtés car nous avions un peu d’espoir ».