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Impôts 2023 : certains contribuables n'ont plus que deux jours

Certains contribuables n’ont plus que quelques heures pour faire leur déclaration d’impôt 2023. Et attention à ne pas être en retard !
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Pour la déclaration d’impôt 2023 au format papier, il est déjà trop tard, la date limite était le 22 mai. En revanche, le temps presse pour certains contribuables qui déclarent leurs revenus en ligne, via le site impots.gouv.fr. Car dans plusieurs départements, le dernier délai est ce jeudi 25 mai à 23h59.

Impôts 2023 : certains contribuables n'ont plus que deux jours

Impôts 2023 : qui est concerné par cette date limite fixée au jeudi 25 mai ?

Seuls les contribuables qui vivent entre les départements 01 et 19 et ceux qui résident à l’étranger ont jusqu’à ce jeudi 25 mai inclus pour effectuer leur déclaration d’impôt 2023. Autrement dit, vous êtes concerné si vous habitez :

  • dans l’Ain ;
  • dans l’Aisne ;
  • dans l’Allier ;
  • dans les Alpes-de-Haute-Provence ;
  • dans les Hautes-Alpes ;
  • dans les Alpes-Maritimes ;
  • en Ardèche ;
  • dans les Ardennes ;
  • en Ariège ;
  • dans l’Aube ;
  • dans l’Aude ;
  • en Aveyron ;
  • dans les Bouches-du-Rhône ;
  • dans le Calvados ;
  • dans le Cantal ;
  • en Charente ;
  • en Charente-Maritime ;
  • dans le Cher ;
  • en Corrèze ;
  • dans un pays étranger.

Notons que les contribuables éligibles à la déclaration automatique ont uniquement besoin de vérifier leur déclaration. Et si aucune modification ne doit être apportée, elle est automatiquement validée. En revanche, les autres devront bien remplir et signer leur déclaration. Et pour vous aider, n’hésitez pas à consulter notre article consacré aux principales erreurs à ne pas commettre.

Et surtout, n’oubliez pas : la déclaration d’impôt 2023 porte sur les revenus de 2022.

Bon à savoir : en cas de déménagement, il s’agit du département dans lequel vous habitiez au 1er janvier 2022.

Déclaration de revenu : quelles sont les autres dates butoirs ?

Les autres contribuables disposent d’un délai supplémentaire. Ainsi, les habitants qui résident entre la Corse (20) et la Meurthe-et-Moselle (54) ont jusqu’au jeudi 1er juin pour remplir leur déclaration ou la vérifier le cas échéant. Enfin, pour les autres foyers, c’est-à-dire ceux qui vivent entre la Meuse (55) et le Val-d’Oise (95) ou dans les territoires d’outre-mer, la date limite est fixée au jeudi 8 juin.

Sachez qu’en cas de doute, vous pouvez connaître la date limite en indiquant votre département de résidence sur le simulateur du site service-public.fr.

Pourquoi existe-t-il plusieurs dates limites ?

Le député Olivier Falorni avait posé en 2014 la question sur les dates limites différentes, déplorant qu’il n’y ait « aucun système de roulement ». Les « contribuables de première zone » sont donc « systématiquement » soumis à « l’échéance la plus précoce », regrettait-il.

Dans sa réponse, le ministère de l’Économie expliquait que ces « échéances successives » avaient pour but « d’atténuer » les effets de pics de connexion qui ont lieu à « l’approche d’une date limite ». De plus, le ministère rappelait qu’une nouvelle plateforme pour mettre en place une seule date butoir serait « beaucoup plus onéreuse », ce qui n’est pas « compatible avec l’objectif de diminution des dépenses de l’État », complétait-il.


Quelles sont les sanctions si vous déclarez vos revenus en retard ?

Comme la déclaration d’impôt 2023 est obligatoire, si vous ne respectez pas ces dates limites, vous serez sanctionné. Ainsi, ce sera une majoration de 10 % de l’impôt dû si vous n’avez pas reçu de mise en demeure.

En revanche, si vous avez reçu une mise en demeure, ce sera 20 % de majoration si vous déclarez vos revenus dans les 30 jours après la réception de ce document et 40 % au-delà. Par ailleurs, vous devrez également payer des intérêts de retard : 0,20 % de l’impôt dû par mois de retard.

À noter : si vous êtes non imposable, vous n’aurez aucune amende à payer. Toutefois, si vous ne déclarez pas vos revenus, vous ne pourrez pas bénéficier de certains avantages fiscaux.

 

Redacteur
Olivier

D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.