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Les hôtels hospitaliers vont se généraliser : de quoi s'agit-il ?

Expérimentés pendant 3 ans, les hôtels hospitaliers vont se généraliser sur l’ensemble du territoire. Ils permettront aux patients d’accéder à plus de confort et aux équipes médicales de se concentrer, non plus sur la gestion des lits disponibles, mais sur les soins.
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Les hôtels hospitaliers ou hébergements temporaires non médicalisés ont été instaurés en 2017. Tout d’abord expérimentés dans une quarantaine d’établissements de santé, ils vont désormais pouvoir s’implanter partout. Un décret publié au JO le 26 août prévoit en effet une généralisation des hôtels hospitaliers dans les établissements de santé, qu’ils soient privés ou publics.

Les hôtels hospitaliers vont se généraliser : de quoi s'agit-il ?

Qu’est-ce qu’un hôtel hospitalier ?

Les hôtels hospitaliers sont des lieux non médicalisés à destination des patients. Concrètement, ces hébergements accueillent des patients qui vont prochainement subir une intervention ou une séance de soins, mais aussi ceux qui sortent tout juste de l’hôpital. Ils sont particulièrement utiles pour les personnes domiciliées à plus d’une heure du lieu de prise en charge. Ainsi, les hôtels hospitaliers ne concernent pas les patients qui ont besoin de soins médicaux continus.

Ce type d’hébergement vise à améliorer les conditions de prise en charge, avant et après l’hospitalisation, mais aussi à faciliter l’accès aux soins. Les hôtels hospitaliers peuvent être déployés au sein de l’établissement de santé ou en dehors grâce à un partenariat avec un prestataire hôtelier ou encore une structure associative. Pour mettre en place le dispositif, les établissements volontaires doivent simplement déclarer leur intention auprès de leur agence régionale de santé (ARS) un mois avant l’ouverture.

À combien s’élève la prestation ?

La prestation dans les hôtels hospitaliers ne peut être supérieure à 3 nuits consécutives et ne doit pas excéder 21 nuits au total. Une exception est faite pour les patients bénéficiant d’une séance de soins, comme la radiothérapie ou la chimiothérapie, ou ceux issus d’un transfert entre des territoires ultramarins et la métropole. Ce dispositif offre également aux patients la possibilité d’être accompagné d’une autre personne lorsqu’ils sont majeurs, et de 2 s’ils sont mineurs.

Entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023, l’Assurance maladie prend en charge les frais d’hébergement et de repas des patients à hauteur de 80 euros par nuit.