Examen du permis de conduire : intégration des notions de premiers secours en 2018
Lors d’une intervention, les secours mettent en moyenne 13 minutes pour intervenir sur les lieux d’un accident, alors que les premières minutes sont cruciales. C’est pourquoi il est important de former davantage les automobilistes aux gestes qui sauvent. L’État a donc décidé d’imposer une formation aux notions élémentaires de premiers secours aux futurs titulaires des permis B à compter de 2018. Cette démarche vous informe sur la date de mise en place de cette nouvelle mesure et de ses effets sur l’examen pratique du permis de conduire.
Modification de l’épreuve pratique du permis de conduire
Dès le 1er janvier 2018, les candidats se présentant à l’épreuve du permis de conduire devront être formés aux réflexes à avoir lors des premiers secours.
En effet, l’arrêté du 6 octobre 2017 modifie les modalités de l’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire des catégories B et B1. Il prévoit lors de l’exercice de conduite une « question portant sur les notions élémentaires de premiers secours ». L’objectif de cette mesure est de former et sensibiliser l’ensemble des automobilistes aux gestes qui sauvent.
Les changements affectant l’examen pratique du permis B
Au cours de l’épreuve pratique du permis, l’examinateur demande au candidat de s’arrêter pour lui poser trois questions orales. La question sur les premiers secours sera posée lors de cet arrêt. Le candidat devra procéder à une vérification d’un élément technique à l’intérieur ou à l’extérieur du véhicule et répondra à deux autres questions. Une en lien avec la sécurité routière, l’autre en relation avec les notions de premiers secours.
Cette partie de l’examen permettra au candidat d’obtenir 3 points sur les 20 nécessaires à l’obtention du diplôme, à condition que la vérification technique du véhicule soit correcte, que la réponse à la question sur la sécurité routière le soit aussi, et que la réponse à la question portant sur les notions élémentaires de premiers secours soit conforme également.
On estime que cette mesure pourrait sauver entre 250 et 350 vies par an. En effet, seul un tiers de la population française est formé aux réflexes d’urgences contre plus de 80 % en Finlande.
D’après le gouvernement, l’ajout de cette formation lors de la préparation de l’examen n’aura pas d’effet sur le cout du permis (déjà élevé par rapport à la moyenne européenne) qui est estimé en moyenne à 1 500 euros.