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Grève SNCF du 31 mai : quels trains en circulation ?

La CGT appelle les cheminots à se mettre en grève ce 31 mai. Faut-il s’attendre à de nombreuses perturbations ? On fait le point.
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Nouveau préavis de grève à la SNCF. Alors que ces derniers mois ont été marqués par plusieurs journées de manifestations contre la réforme des retraites, perturbant notamment la circulation des trains, la CGT Cheminots appelle les agents à se mobiliser ce mercredi 31 mai. Une date qui n’a pas été choisie au hasard, car il s’agit de la journée de la table ronde, qui réunit organisations syndicales et direction de la SNCF, sur la question des salaires.

Grève SNCF du 31 mai : quels trains en circulation ?

Grève SNCF du 31 mai : quelles sont les revendications de la CGT Cheminots ?

Ainsi, dans un communiqué, la CGT Cheminots affirme que cette table ronde « doit être placée sous la pression » des agents. Car si la direction de la SNCF a déjà accordé en décembre dernier une hausse de salaire générale de 2,7 % en moyenne, ainsi qu’une augmentation de certaines primes, la « spirale inflationniste ne cesse d’enfler », déplore l’organisation syndicale. En effet, selon l’Insee, les prix à la consommation ont augmenté en avril 2023 de 6,9 % par rapport à la même période en 2022.

Alors, face à cette situation qui « pèse sur le pouvoir d’achat des cheminots », la CGT Cheminots a plusieurs revendications : augmenter tous les salaires, revaloriser les primes, indemnités et allocations versées aux salariés, indexer toutes les rémunérations sur l’inflation ou encore octroyer un 13e mois à l’ensemble des agents SNCF.

« Ces revendications » sont « légitimes » et pour les imposer, cela doit notamment passer par un « arrêt de travail », écrit la Fédération CGT des cheminots.

De nombreux trains supprimés ?

Reste désormais à savoir quelle sera l’ampleur des perturbations pour les trains. Ce mercredi 31 mai ressemblera-t-il au mardi 31 janvier, journée au cours de laquelle 7 TGV sur 10 et 8 TER sur 10 avaient été supprimés ? À moins qu’il soit presque identique au lundi 1er mai : la circulation des trains avait été normale, malgré une journée de mobilisation ?

Pour le moment, la tendance est plutôt à des perturbations assez limitées, car la CGT Cheminots est la seule organisation syndicale à appeler les salariés à se mettre en grève. En effet, la CFDT Cheminots, Sud Rail et l’Unsa Ferroviaire, les trois syndicats, appellent uniquement à « un rassemblement » et n’ont pas souhaité participé à ce préavis, après avoir consulté leurs adhérents.

Pour rappel, les prévisions de trafic des trains sont en règle générale annoncées entre 24h et 48h à l’avance. Les voyageurs dont le TGV est annulé devraient, comme habituellement, être informés par mail ou SMS de la suppression de leur train. En revanche, ceux qui prennent le TER devront se rendre sur le site www.sncf.com pour savoir si leur voyage est maintenu ou pas. Notons que ce portail permet aussi de voir la circulation en Île-de-France, car une partie du réseau est exploitée par la SNCF.

Bon à savoir : un nouveau préavis de grève nationale et interprofessionnelle contre la réforme des retraites a aussi été déposé pour le mardi 6 juin.

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Le trafic des TGV sera normal ce mercredi 31 mai

Sur son site internet, la SNCF n’annonce aucune perturbation concernant les TGV pour ce mercredi 31 mai. Le trafic sera donc normal. En revanche pour les TER, certains trains seront supprimés. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous rendre sur le site www.sncf.com.

La CFDT Cheminots appelle à un rassemblement

Dans un tract publié sur Twitter, la CFDT Cheminots demande à ses adhérents d’être le plus nombreux possible devant le siège de la SNCF ce mercredi 31 mai, à l’occasion de la table ronde. Pour rappel, le syndicat n’appelle donc pas à la grève, à la différence de la CGT Cheminots.

La CGT demande une hausse de salaire de 6 %

Sur RMC ce mercredi 24 mai, François Tejedor, le secrétaire général de la CGT Cheminots PACA a rappelé que cette journée de grève ne servait pas uniquement à« mettre la pression (sur la direction) ». Elle met surtout « en lumière la colère des cheminots », alors que les prix continuent de grimper, a-t-il commenté. En tout, l’organisation syndicale demande une augmentation de salaire de « 6 % », a-t-il précisé.

 

Redacteur
Olivier

D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.