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Impact des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle sur le marché du travail : les métiers qui disparaissent et ceux qui sont recherchés

Grâce ou à cause des nouvelles technologies, le marché de l’emploi est appelé à connaître de grandes transformations dans les années à venir. Le Forum Économique mondial a publié une étude lundi 17 septembre qui donne un aperçu de ce que pourrait être le marché de l’emploi d’ici quelques années. Quels sont les métiers qui disparaissent et ceux qui sont recherchés ?
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Serons-nous tous remplacés par des robots dans un avenir proche ? Probablement pas. Mais une étude publiée par la fondation Forum Économique Mondial prédit que des machines réaliseront 52 % des tâches professionnelles d’ici 2025, créant une grande transformation du marché de l’emploi. Quels sont les métiers qui disparaissent et les métiers qui sont recherchés ? Un point sur cette analyse.

Impact des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle sur le marché du travail : les métiers qui disparaissent et ceux qui sont recherchés

Le réseau social Linkedin permet d’observer les tendances du marché de l’emploi mondial

Dans l’article du Forum Économique Mondial, on apprend que les chercheurs ont utilisé la plateforme de réseau professionnel LinkedIn qui, avec ses 575 millions de membres répartis partout dans le monde, leur a permis d’observer la tendance actuelle de l’évolution du marché de l’emploi.

Les scientifiques ont donc observé deux grandes tendances : l’augmentation des métiers du high-tech et de la recherche de savoir-faire associés avec, en parallèle, une valorisation des métiers « centrés sur l’humain » avec des compétences spécifiques à l’Homme que les machines ne peuvent pour le moment pas remplacer.

Les métiers qui recrutent et qui continueront probablement à recruter à l’avenir concernent les nouvelles technologies, l’automatisation et l’intelligence artificielle : développeur de logiciels et d’applications, ingénieurs informatiques, data analystes…

En revanche, certains métiers recrutent de moins en moins : assistants administratifs, employés du service client, les métiers « traditionnels » de la mécanique et de l’électricité et tous les emplois à tâches répétitives, les plus faciles à automatiser.

Des robots accompliront plus de la moitié des tâches professionnelles

« D’ici 2025, plus de la moitié de toutes les tâches actuelles réalisées sur le lieu de travail seront effectuées par des machines, contre 29 % aujourd’hui », assurent les chercheurs de la fondation Forum Économique Mondial (World Economic Forum).

Un chiffre qui peut paraitre inquiétant au vu du taux de chômage déjà existant dans de nombreux pays… Mais les chercheurs pensent que cette radicale transformation du marché du travail pourrait également créer beaucoup d’emplois.

« Mais même s’il est peu probable que l’intelligence artificielle remplace les travailleurs humains, l’incertitude demeure en ce qui concerne les types de métiers qui seront créés, leur pérennité et le niveau de formation qu’ils exigeront » peut-on lire sur le site de Forum Économique.

En effet, il est difficile d’imaginer que les travailleurs à la chaîne remplacés par des robots deviendront tous développeurs ou spécialistes de l’IA.

Quelles seront les nouvelles carrières et les métiers qui seront très recherchés à l’avenir ?

Toujours selon leur analyse poussée des tendances du marché de l’emploi grâce à Linkedin, les chercheurs ont observé l’explosion du nombre des nouvelles carrières qui gravitent autour de l’intelligence artificielle. Entre 2015 et 2017, le recrutement de personnes ayant des compétences liées à l’AI a explosé (+ 190 %) et cette tendance est mondiale.

Pour s’adapter à ces évolutions rapides du marché du travail, le Forum Économique préconise d’« investir dans des solutions de formation tout au long de la vie qui pourront aider les travailleurs à s’adapter à ces rapides changements économiques ».

Le développement de l’IA, de l’e-learning, des technologies permettant d’apprendre et de développer de nouvelles compétences grâce aux machines sont, selon les chercheurs, à privilégier par les employeurs, les institutions éducatives et les gouvernements pour assurer la formation et l’adaptabilité de la main-d’œuvre à l’économie moderne.