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Rentrée : vers une hausse des prix à la cantine ?

En raison de l’inflation, les prix des repas à la cantine risquent d’augmenter à la rentrée. Toutefois, les communes, les départements ou les régions peuvent prendre en charge ces surcoûts.
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À partir de ce jeudi 1er septembre, les élèves vont devoir reprendre le chemin de l’école. Une rentrée scolaire qui est marquée par l’inflation, car après les fournitures scolaires, les parents vont également faire face à une autre augmentation des prix : celui de la cantine.

Rentrée : vers une hausse des prix à la cantine ?

Cantine scolaire : 4 % d’augmentation à la rentrée

Ainsi, le SNRC (Syndicat national de la restauration collective), qui gère 40 % des cantines scolaires a déjà obtenu, lors des renégociations annuelles des contrats, une augmentation de 4 % pour cette rentrée 2022. Mais en raison de l’inflation, ce n’est pas assez. « Nous constatons une augmentation des prix (des légumes et de la viande) de 10 % environ », a précisé sur France Info Anne-Laure Desclèves, porte-parole du SNRC.

Le SNRC demande donc une hausse de 7 % en moyenne. D’ailleurs, de nouvelles négociations doivent bientôt avoir lieu entre ces professionnels du secteur et les maires qui gèrent la cantine à l’école, les départements qui ont en charge la tarification au collège et les régions qui s’occupent des tarifs des cantines dans les lycées pour valider ou pas cette nouvelle augmentation tarifaire.

Les collectivités peuvent prendre en charge les surcoûts

Attention toutefois, si les élus approuvent cette nouvelle hausse, libre à eux de la répercuter sur le prix payé par les parents. Car dans les faits, d’autres solutions existent. Les élus locaux peuvent choisir de prendre en charge une partie ou la totalité de cette augmentation, auquel cas ils devront trouver des moyens pour financer cette mesure (hausse d’impôts locaux, création d’un nouvel impôt, diminution du budget sur un autre poste de dépense…).

Sinon, pour maintenir les prix dans les cantines scolaires, ils peuvent également réduire le nombre de choix que peut faire l’enfant (comme par exemple supprimer certaines entrées ou certains desserts) ou changer les recettes. Cependant, en optant pour cette solution, il faut toujours respecter les règles nutritionnelles imposées.

Et même si les élus optent pour une hausse des prix, la cantine ne coûtera pas forcément plus cher à la rentrée. En effet, dans de nombreuses communes, les tarifs sont révisés chaque 1er janvier.

Des aides financières pour les familles les plus modestes

Pour rappel, les familles ne seront pas toutes logées à la même enseigne. Ainsi, une prise en charge partielle ou un tarif dégressif peut être appliqué aux familles les plus modestes. De plus, le gouvernement prévoit des dotations spécifiques à destination des collectivités qui mettent en place une tarification sociale dans les cantines scolaires.

Pour rappel, 6 millions d’élèves, de collégiens et de lycéens mangent chaque jour à la cantine.