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2015-2018 période la plus chaude enregistrée selon l'organisation météorologique mondiale

Selon les derniers relevés météorologiques, les 4 dernières années ont été les plus chaudes. Un record de températures qui provoque de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes.
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Selon l’OMM (Organisation météorologique mondiale), les 4 dernières années sont celles où les températures ont été les plus chaudes depuis 1850, date à laquelle les premiers relevés de températures ont été effectués. En 2018, la température moyenne de la planète aurait augmenté de 1 °C par rapport à la période 1850-1900. C’est le résultat d’une concentration record de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Un point sur la situation.

2015-2018 période la plus chaude enregistrée selon l’organisation météorologique mondiale

Une hausse des températures qui provoque des catastrophes naturelles

Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM, explique que sur les 22 dernières années, 20 d’entre elles sont parmi les plus chaudes. L’année 2016 étant celle où les températures ont été les plus élevées avec 1,2 °C supplémentaire par rapport à la période 1850-1900.

Cette hausse des températures provoque de plus en plus d’évènements météorologiques extrêmes. En 2018, plus de 14 catastrophes liées au réchauffement climatique sont survenues et l’OMM comptabilisait en novembre de la même année, pas moins de 70 cyclones tropicaux.

Les prévisions pour 2019 ne sont pas plus réjouissantes. En janvier, l’Australie a connu un épisode de chaleur intense alors qu’une immense vague de froid frappait l’Amérique du Nord au même moment. Cette anomalie météorologique « ne vient certainement pas contredire la réalité du changement climatique », insiste monsieur Taalas.

Par ailleurs, « l’Arctique se réchauffe à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, et une quantité de glace considérable a déjà fondu. Ces changements se répercutent sur les régimes météorologiques de l’hémisphère Nord en général, où les anomalies froides constatées sous des latitudes plus basses pourraient être liées, pour certaines, aux bouleversements survenus dans l’Arctique. Ce qui se passe aux pôles ne reste pas cantonné aux pôles, mais influence les conditions météorologiques et climatiques dans d’autres régions, où vivent des centaines de millions de personnes », a-t-il ajouté.

Des dégâts colossaux

Les incendies, les sécheresses, les canicules ou encore les inondations ont coûté de nombreuses vies en 2018.

Près de 250 personnes ont péri lors d’une catastrophe naturelle liée à la météo et le montant des dégâts s’élève à 91 milliards de dollars, soit 105 milliards d’euros selon l’Agence atmosphérique américaine.