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Covid-19 : les vétérinaires et les dentistes autorisés à vacciner

La Haute Autorité de santé (HAS) vient de rendre un avis autorisant les vétérinaires et les dentistes à vacciner contre la Covid-19. Toutefois, le gouvernement doit encore donner son accord avant de les intégrer dans la campagne de vaccination.
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Ce vendredi 26 mars, la HAS a officiellement donné son feu vert à de nouveaux professionnels de santé. Vétérinaires et dentistes rejoindront entre autres les médecins et les sapeurs-pompiers dans la lutte contre la Covid-19, et devraient bientôt pouvoir vacciner, sous réserve de l’autorisation formelle du gouvernement.

Covid-19 : les vétérinaires et les dentistes autorisés à vacciner

250 000 professionnels supplémentaires pour la vaccination

De nouveaux acteurs vont bientôt rejoindre les rangs des professionnels de santé autorisés à vacciner. Il s’agit notamment des vétérinaires et des dentistes, mais également des pharmaciens mutualistes, des pharmaciens de laboratoires d’analyses de biologie médicale, des manipulateurs d'électroradiologie médicale, des techniciens de laboratoire, des étudiants en médecine ou en soins infirmiers et des professionnels retraités volontaires. Ainsi, plus de 250 000 professionnels supplémentaires pourront piquer les Français. Certains d’entre eux devront recevoir une formation avant d’injecter les doses de vaccin.

Les vétérinaires seront habilités à vacciner le public dans les centres de vaccination, et non dans leur cabinet, tandis que les dentistes auront la possibilité de le faire aux deux endroits.

De nouveaux prescripteurs de vaccins

Pour la HAS, il est nécessaire de « diversifier les profils des vaccinateurs, mais aussi des prescripteurs ». Et les infirmiers devraient bientôt pouvoir prescrire les vaccins contre la Covid-19. Cette autorisation sera d’abord accordée aux équipes mobiles de vaccination, puis à l’ensemble des infirmiers, en centres de vaccination et en ville.

Si le nombre de professionnels capables d’administrer des doses augmente, le nombre de vaccins à disposition reste quant à lui limité. Pour l’instant, ce paramètre continue d’entraver la campagne en France, mais il devrait évoluer dans le bon sens.