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Un protocole plus strict pour limiter la progression des variants du coronavirus

Même si leur présence est pour le moment limité sur le territoire français, les variants du coronavirus venus d’Afrique du Sud et du Brésil inquiètent les autorités sanitaires. Un protocole plus strict a ainsi été mis en place.
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L’isolement de 7 jours ne serait donc pas assez long face aux variants du coronavirus. Dans une note adressée aux professionnels de santé, la Direction générale de la santé (DGS) annonce la mise en place de nouvelles mesures afin de mieux lutter contre leur propagation.

Un protocole plus strict pour limiter la progression des variants du coronavirus

Variant brésilien et sud-africain : la durée d’isolement passe à 10 jours

Ainsi, un renforcement du protocole sanitaire est prévu pour les personnes atteintes par le variant du coronavirus venu d’Afrique du Sud ou du Brésil. Désormais, l’isolement est de 10 jours pour ces malades. En plus, ces Français infectés par la Covid-19 doivent effectuer systématiquement un test à la fin de cette période de quarantaine. Et s’il est positif, la durée de l’isolement est prolongée de 7 jours.

Autre modification importante : les contacts à risque de ces personnes contaminées par le variant brésilien ou sud-africain doivent se faire tester le jour même de leur identification comme cas-contact. Et même si le résultat est négatif, un isolement de 7 jours doit être respecté, puis un nouveau test doit être réalisé à la fin de cette quarantaine.

Les écoles sont également impactées. Ainsi, la classe sera automatiquement fermée dès la première contamination ou si un enfant est cas-contact.

Les autres mesures pour limiter la progression des variants du coronavirus

Et en amont, pour mieux identifier les personnes positives au variant britannique, brésilien ou sud-africain, chaque test positif doit obligatoirement faire l’objet d’une nouvelle analyse de ciblage dans les 36 heures après le résultat. La DGS rappelle que des travaux sont en cours pour utiliser ces kits plus rapidement.

Dans sa note, la Direction générale de la santé ajoute également que les infirmiers libéraux doivent rendre visite aux contacts à risque et aux personnes infectées par l’un des variants du coronavirus. Une offre d’hébergement peut aussi leur être proposée par la CPAM en cas de risque de propagation à l’intérieur du domicile.

Enfin, les contacts à risque identifiés autour des Français atteints par l’un des variants doivent informer eux-mêmes les dernières personnes qu’elles ont croisées. Pour celles-ci, la DGS recommande de réduire ses contacts sociaux pendant une durée de 7 jours et de réaliser un test de dépistage à la Covid-19 dès l'apparition du premier symptôme.