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La prime à la conversion des véhicules évolue à partir du 3 août

À partir du 3 août, un nouveau dispositif remplacera la prime à la conversion exceptionnelle instaurée dans le cadre du plan de soutien au secteur automobile.
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Le dispositif exceptionnel mis en place en juin cède la place à une nouvelle prime à la conversion automobile, à partir du 3 août. Sur quels critères sera-t-elle attribuée ?

La prime à la conversion des véhicules évolue à partir du 3 août

Les véhicules Crit’air 3 ou plus anciens toujours éligibles

La prime à la conversion automobile est un dispositif d’aide au remplacement d’un véhicule ancien par un véhicule moins polluant, émettant moins de gaz à effet de serre.

Cette prime avait été exceptionnellement renforcée le 1er juin 2020, pour aider les ménages tout en permettant aux constructeurs d’écouler leurs véhicules invendus pendant le confinement. Dans ce cadre, le gouvernement avait plafonné le dispositif à 200 000 primes qui, d’ici la fin juillet, auront toutes été accordées.

À partir du 3 août 2020, un nouveau dispositif remplace cette mesure exceptionnelle. Tous les véhicules classés Crit’air 3 ou plus anciens restent éligibles pour la mise au rebut. Concrètement, il s’agit des véhicules essence immatriculés avant 2006 et des véhicules diesel immatriculés avant 2011.

L’objectif est, comme l’a annoncé le ministère de la Transition écologique, « de permettre au plus grand nombre de ménages de bénéficier de cette mesure ».

Un barème de prime équivalent

Le barème de prime, qui prévoyait 3 000 euros pour une voiture essence ou diesel et 5 000 euros pour une voiture électrique, reste équivalent, et un effort particulier est prévu pour aider les ménages les plus modestes à acquérir un véhicule moins polluant.

Selon leurs revenus, les particuliers recevront une prime de 2 500 à 5 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, et entre 1 500 et 3 000 euros pour un véhicule Crit'Air 1 ou 2.

Par ailleurs, le changement d’un moteur thermique pour un moteur électrique sera éligible à la prime à la conversion, au même titre que l’achat d’un véhicule électrique.

Enfin, la surprime est maintenue, dans la limite de 1 000 euros, si le bénéficiaire habite ou travaille dans une zone à faible émission (ZFE) et qu’une aide similaire a été accordée par la collectivité territoriale dans laquelle il réside ou travaille.

Depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, 800 000 primes à la conversion automobile ont été attribuées. L’objectif fixé par le président de la République, comme le précise le ministère de la Transition écologique, est d’atteindre le million de primes délivrées sur l’ensemble de son quinquennat.