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Les librairies ont rejoint la liste des « commerces essentiels »

Les librairies sont désormais classées parmi les commerces dits essentiels. Elles ne fermeront plus leurs portes en cas de confinement.
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Pendant le confinement de novembre dernier, les librairies ont dû renoncer une nouvelle fois à leurs clients. Seuls les commerces essentiels pouvaient ouvrir leurs portes au public. Grâce au « click and collect », les férus de lecture avaient tout de même le droit de venir récupérer leur commande sur place. Depuis la publication d’un décret, la situation ne se reproduira plus et, même en période de confinement, les librairies resteront ouvertes.

Les librairies ont rejoint la liste des « commerces essentiels »

Les librairies reconnues comme « commerces essentiels »

Les libraires se sont battus pour obtenir la reconnaissance de leur activité depuis le premier confinement. Ils peuvent désormais souffler grâce à la publication d’un décret au JO le 26 février. Ce dernier comporte dans la liste des commerces essentiels la mention « commerce de détail de livres » et « commerce de détail d'enregistrements musicaux et vidéos ». En conséquence, les librairies et disquaires pourront poursuivre leur activité lors du confinement.

À Nice, sur le littoral des Alpes-Maritimes ou encore dans l’agglomération de Dunkerque, qui viennent de passer leur premier week-end en confinement, librairies et disquaires sont donc restés ouverts, au même titre que les commerces alimentaires (supermarchés, hypermarchés, etc.). Cette mesure tombe également quelques jours avant l’annonce de potentiels confinements locaux dans 20 départements sous surveillance renforcée.

Une nouvelle dont se félicite la ministre de la Culture

Après un premier confinement difficile à encaisser, les libraires ont réussi à maintenir quelque peu leur activité durant le second. Pour cela, ils se sont adaptés en proposant le retrait des commandes ou la livraison à domicile. Le ministère de la Culture avait notamment obtenu la diminution des tarifs postaux pour l’envoi des ouvrages. Malgré cela, les librairies demeurent des commerces fragiles qui ont besoin d’ouvrir toute l’année.

Sur Twitter, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, s’est félicitée de cette nouvelle décision gouvernementale permettant aux librairies de ne plus baisser le rideau. « Les librairies et les disquaires sont des commerces essentiels. Cela n’a jamais fait aucun doute », a-t-elle déclaré.