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Pension alimentaire : les impayés vont bientôt disparaître

Si vous divorcez devant le juge à partir de ce 1er mars, le versement de la pension alimentaire passe automatiquement par la CAF ou la MSA. L’objectif : éviter les impayés.
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En cas de divorce, le versement de la pension alimentaire peut être source de conflits entre les deux anciens conjoints. Alors pour éviter que le parent n’ayant pas la garde de l’enfant mène la vie dure à l’autre, la généralisation de l’IFPA (intermédiaire financière du versement des pensions alimentaires) entre en vigueur à compter de ce mardi 1er mars.

Pension alimentaire : les impayés vont bientôt disparaître

Pension alimentaire : ce qui change à partir de ce 1er mars

Concrètement, l’Agence de recouvrement et d’intermédiation des pensions alimentaires (Aripa) va désormais être l’intermédiaire pour le versement de la pension alimentaire entre les parents divorcés, sauf en cas de refus des deux ex-conjoints.

Dans les faits, cette agence, gérée par la CAF et la MSA, va être chargée de collecter directement la somme auprès d’un des deux ex-partenaires pour la reverser à l’autre. Et en cas de problème, l’organisme effectue lui-même les démarches pour récupérer les sommes dues et verse à l’autre parent l’allocation de soutien familial.

Toutefois, dans un premier temps seuls les nouveaux divorces sont concernés par cette mesure. Puis, à partir du 1er janvier 2023, la MSA et la CAF pourront automatiquement servir d’intermédiaire pour les autres types de séparation et de divorce.

30 % des pensions impayées ou de manière irrégulière

Pour rappel, en France, environ 1 million de familles perçoivent une pension alimentaire. Montant moyen : 170 euros par mois. Et selon le gouvernement, environ 30 % des pensions ne sont pas payées ou sont versées de manière irrégulière.

La situation peut devenir particulièrement compliquée pour certaines familles puisqu’elle représente en moyenne 18 % de ses revenus.

C’est pour cette raison que le gouvernement avait mis en place ce dispositif d’intermédiaire en octobre 2020. Mais jusqu’à présent, c’était à l’un des deux parents d’en faire la demande. Ainsi, l’an dernier, quelque 100 000 familles ont pu être aidées par l’Agence de recouvrement et d’intermédiation des pensions alimentaires pour un montant total de 157 millions d’euros.