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Prix du tabac : des évolutions à prévoir à partir du 1er septembre

Les cigarettes, cigarillos, cigares et tabacs à rouler vont connaître quelques évolutions de prix à partir du 1er septembre 2020.
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Le prix de certains tabacs va connaître quelques modifications à partir du 1er septembre, comme l’annonce un arrêté portant sur les prix de vente au détail des cigarettes, cigarillos, cigares et tabacs à rouler, publié au Journal officiel le 11 août 2020.

Prix du tabac : des évolutions à prévoir à partir du 1er septembre

Tabac : des hausses et des baisses de prix

La dernière augmentation avait eu lieu le 1er mars 2020, conformément à un arrêté ministériel paru au Journal officiel du 11 février 2020.

Certains paquets de cigarettes avaient alors atteint, voire dépassé, la barre symbolique des 10 euros, une décision prise en 2017 par le ministère des Solidarités et de la Santé dans le but de réduire la consommation de tabac.

Cette fois, alors que certaines marques vont augmenter le prix du paquet de 20 cigarettes, le portant de 9,20 euros à 9,30 euros, d’autres choisissent de le baisser de 9,60 euros à 9,40 euros. La liste de toutes les marques commercialisées et leur prix est disponible en annexe de l’arrêté et sur le site de la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI).

Comment est déterminé le prix du tabac ?

Le prix du tabac est redistribué entre l’État, les débitants, c’est-à-dire les buralistes, et les fabricants. Les taxes représentent en tout 80 % du prix d’un paquet de tabac ; les fabricants en perçoivent 12 %, et les buralistes 8 %.

L’État alloue ensuite le montant des taxes perçues à l’assurance-maladie, aux allocations familiales et à la complémentaire santé solidaire (ex-CMU).

Le prix du tabac est fixé par les cigarettiers, qui prennent en compte le montant des taxes dans leur calcul. Ainsi, ils peuvent choisir de répercuter les hausses des taxes sur le prix des paquets, ou bien de gagner des parts de marché en réduisant leurs marges, ce qui peut conduire à une stagnation voire à une légère baisse des prix.

Par la suite, c’est le ministère de la Santé et le ministère de l’Action et des Comptes publics qui homologuent les prix. Ils s’assurent qu’ils ne sont pas trop bas, ce qui pourrait constituer une incitation à la consommation, et qu’ils sont les mêmes sur l’ensemble du territoire français, à l’exception de la Corse et des départements d’outre-mer.

Quant au papier à cigarettes, il n’est pas concerné par cette procédure, car il n’appartient pas à la catégorie « tabac ». Ce sont donc les buralistes qui fixent librement son prix.