Deux nouveaux dispositifs pour inciter les personnes âgées à se faire vacciner
Depuis le 1er septembre, les 65 ans et plus peuvent prendre un rendez-vous pour recevoir une troisième dose de vaccin. Mais, dans le même temps, une partie de cette catégorie de population n’a toujours pas reçu d’injection contre la Covid-19. Alors pour augmenter la couverture vaccinale des personnes âgées qui doit être « une priorité » d’après la Haute autorité de santé, l’exécutif a créé, selon Le Parisien, deux nouveaux dispositifs.
Une convocation et un échange avec les facteurs
Le premier dispositif est expérimenté depuis la mi-août en Seine-Maritime en partenariat avec La Poste. Concrètement, les facteurs doivent demander aux usagers de 80 ans et plus de leur expliquer les raisons pour lesquelles ils ne se sont toujours pas fait vacciner contre la Covid-19. Puis, en fonction des réponses, l’Assurance Maladie pourra s’occuper de la suite en organisant un échange avec un professionnel de santé. Un rendez-vous de vaccination pourra également leur être proposé. Enfin, un infirmier pourra aussi être appelé afin qu’il vienne réaliser l’injection à domicile.
L’autre dispositif doit d’abord être expérimenté en Seine-Saint-Denis et dans le Vaucluse puis devrait concerner au moins un département par région. Cette fois-ci, les personnes âgées, qui n’ont eu aucune injection contre la Covid-19, recevront à leur domicile une lettre leur proposant un créneau dans un centre de vaccination.
Comme le rapporte Le Parisien, un tel dispositif a déjà fait ses preuves notamment en Espagne et en Belgique. Et en plus de ce courrier, ces personnes concernées pourront également bénéficier d’un bon de transport pour se rendre jusqu’au lieu de l’injection.
1 million de Français vaccinés grâce aux dispositifs « d’aller-vers »
Pour rappel, depuis le 31 mars 2021, l’Assurance maladie a mis en place les dispositifs « d’aller-vers ». Ainsi, de nombreuses actions sont mises en place au niveau local ou à l’échelle nationale, notamment en coordination avec les associations et les ARS.
Concrètement, cela se traduit par la création de centres de vaccination éphémères, par l’envoi de SMS indiquant un numéro coupe-file dédié pour prendre un rendez-vous ou encore par la prise en charge des transports vers les centres de vaccination.
Selon l’exécutif, ces différentes opérations ont permis de vacciner 1 million de Français.
