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Métros et tramways parisiens fonctionneront la nuit, un samedi par mois de septembre à mars

Petite révolution à Paris, puisque dans le cadre d’une expérimentation annoncée au mois d’avril, 6 lignes de métro et 3 lignes de tramway vont fonctionner toute la nuit un samedi par mois, pendant un semestre.
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L’expérimentation aura lieu de septembre 2019 à mars 2020. Les dates viennent être dévoilées. Il s’agira des nuits du 14 septembre, 19 octobre, 9 novembre, 18 janvier, 15 février et 14 mars. Une mesure qui ravira les noctambules franciliens.

Métros et tramways parisiens fonctionneront la nuit, un samedi par mois de septembre à mars

Encourager les sorties le soir

Le but est de permettre aux Franciliens « de sortir le soir à Paris et en proche couronne tout en conservant le temps nécessaire aux travaux ». En effet, ces derniers sont souvent réalisés la nuit afin de ne pas perturber le trafic, a précisé Île-de-France Mobilités.

52 stations de métro ouvertes pour cette expérimentation

6 lignes de métro circuleront avec une fréquence de 10 minutes environ. Il s’agit de la 1, 2, 5, 6, 9, 14, mais elles ne marqueront l’arrêt qu’à quelques stations seulement. Le métro 4 ne fait pas partie du dispositif, car des travaux sont actuellement en cours.

En tout, ce sont 52 stations de métro qui seront ouvertes toute la nuit. Concernant les lignes de tram, les n° 2, 3 a et 3 b s’arrêteront à tous les arrêts par intervalles de 20 minutes.

L’offre de Noctilien renforcée

Pour ce qui est des bus de nuit, leur nombre sera revu à la hausse sur les lignes où le nombre de passagers est le plus important comme celles qui empruntent les rocades parisiennes N01 et N02, mais aussi les lignes au départ de la Gare de l’Est (N43, N44 et N45), et celles qui desservent la grande couronne.

« Cette régularité doit permettre aux acteurs de la nuit de s’organiser pour promouvoir des festivités d’ampleur suffisante », a précisé Île-de-France mobilités, qui souligne que métros et tramways fonctionnent déjà durant la nuit du Nouvel An et de la fête de la musique.

La grande interrogation qui reste posée est celle de la pérennisation de ce dispositif dans le temps et son financement.