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Pajemploi + : Des milliers de parents employeurs victimes de bugs informatiques

Avec Pajemploi +, les parents employeurs qui perçoivent le CMG (Complément de libre choix du mode de garde) n’ont plus d’avance de frais à réaliser pour payer leur assistante maternelle ou garde d’enfant à domicile. Cette réforme, censée simplifier la vie des parents a été entachée de diverses anomalies informatiques mettant à mal quelques milliers de foyers.
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Le nouveau service Pajemploi a pour objectif de simplifier les démarches de rémunération des assistantes maternelles et gardes d’enfant à domicile par les parents employeurs. Mais, des bugs informatiques ont grandement pénalisé certains foyers. Décryptage.

Pajemploi + : Des milliers de parents employeurs victimes de bugs informatiques

Une réforme prometteuse sur le papier

Depuis le mois de mai dernier, le versement du CMG n’est plus géré la CAF ou la MSA, mais par l’URSSAF. Cela permet ainsi à l’organisme de prélever directement et automatiquement la somme résiduelle sur le compte des parents employeurs, afin de la reverser à l’assistante maternelle ou à la nounou.

Cependant, depuis quelques mois, des anomalies informatiques viennent perturber le fonctionnement du service, impactant ainsi plusieurs milliers de familles.

L’URSSAF tente de résorber le problème

Si, pour les quelque 800 000 ménages bénéficiaires, la réforme du CMG est fructueuse, cela n’est pas le cas pour des milliers d’autres. En effet, des bugs informatiques, notamment au niveau des échanges de données entre la CAF et Pajemploi, pénalisent certains foyers. Aides non versées, prélèvements à tort, déclarations impossibles, etc., sont les problématiques remontées par le plus grand nombre.

« C’est une situation qui n’aurait pas dû se produire. On a corrigé un certain nombre d’erreurs, le nombre d’appels est en baisse, ce qui est le signe que les choses s’arrangent » annonce Yann-Gaël Amghar, le directeur de l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale).

Pas de date annoncée pour un retour à la normale

Pour rappel, les premières victimes du non-versement du complément de libre choix du mode de garde se sont manifestées courant mai dernier. Ces anomalies informatiques auraient touché près de 10 000 dossiers et parmi eux, 3 000 parents auraient été totalement privés de l’aide allouée, bien que les cotisations aient été prélevées sur leur compte bancaire.

Pour autant, M. Amghar ne souhaite pas annoncer de date de retour à la normale, cela afin de « rester prudent sur le calendrier ». Il assure toutefois que ses services sont sur le pied de guerre pour rétablir la situation plus rapidement possible. De même, les situations d’urgence signalées par les usagers sont la priorité des équipes d’informaticiens.