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Repas à emporter : l'origine des viandes obligatoire au 1er octobre

Votre établissement propose uniquement des repas à livrer ou à emporter. À compter du 1er octobre 2023, vous devrez indiquer le pays d’origine de la viande.
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Si depuis le 1er mars 2022, les restaurants, cantines et restaurants d’entreprises doivent indiquer l’origine des viandes servies, un décret paru au Journal officiel le 23 juin va étendre cette obligation aux restaurateurs qui proposent seulement des plats à emporter ou à livrer.

Repas à emporter : l'origine des viandes obligatoire au 1er octobre

Quelles sont les viandes concernées par cette obligation ?

Cette nouvelle obligation qui entre en vigueur le 1er octobre 2023 concerne les viandes de volaille, de mouton, de porc, ainsi que la viande bovine (y compris celle hachée). Attention, les viandes achetées déjà cuisinées ou déjà préparées sont exclues.

Dans les faits, les restaurateurs doivent communiquer à leurs clients, de façon claire et visible, la provenance de chaque viande. Et le cas échéant, ils doivent également afficher leur origine sur leur site internet. Pour savoir quoi écrire, il faut se référer au décret. Si le pays de naissance, d’élevage et d’abattage de l’animal est le même, il faut mettre « Origine : (le nom de ce pays) ». En revanche, s’ils sont différents, il faut écrire :

  • pour la viande bovine : « Né et élevé : (le ou les nom(s) du ou des pays) et abattu : (le nom du pays) » ;
  • pour les viandes de volaille, de mouton ou de porc : « Élevé : (le nom du pays) et abattu : (le nom du pays) ».

Bon à savoir : les cantines, restaurants d'entreprises et restaurants doivent indiquer la provenance des viandes bovines depuis 2002.

Que risquent les restaurateurs ne respectant pas cet affichage ?

Vous possédez un food-truck ou vous vendez uniquement des repas à emporter ? Veuillez à bien respecter cette nouvelle obligation qui a pour objectif de mieux informer les consommateurs alors que l’origine des viandes peut être opaque. Car un manquement à cette règle vous expose à une amende : jusqu’à 1 500 euros pour une personne physique et jusqu’à 7 500 euros pour une personne morale.

Notons que le décret prévoit une date de fin de cette obligation : le 29 février 2024. En effet, il s’agit en réalité d’une phase d’expérimentation négociée avec la Commission européenne.

 

Redacteur
Olivier

D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.