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1 200 radars tourelles seront installés d'ici fin 2020 pour lutter contre les dégradations

S’il y a bien un domaine dans lequel l’État investit largement, c’est la sécurité routière. Ou plutôt les radars. Le délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuelle Barbe a annoncé l’installation de 1 200 radars tourelles d’ici fin 2020 et la généralisation des voitures radar banalisées. Le point dans cet article.
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De nombreux radars ont été dégradés durant la crise des Gilets jaunes. L’État va en profiter pour changer les radars rendus inutilisables par des radars « nouvelle génération ». « 1200 radars tourelles seront déployés d’ici fin 2020 » a fait savoir Emmanuelle Barbe dans un entretien accordé au journal Le Parisien. Les voitures radar banalisées devraient aussi se multiplier.

1 200 radars tourelles seront installés d’ici fin 2020 pour lutter contre les dégradations

Les radars cassés remplacés par des radars nouvelle génération

Le manque à gagner engendré par les destructions de radars depuis novembre 2018 a été estimé à environ 300 millions d’euros. C’est pourquoi l’exécutif veut remplacer les appareils cassés le plus rapidement possible.

Emmanuelle Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière a d’ailleurs précisé au Parisien que le remplacement des radars cassés serait également l’occasion de passer aux « radars tourelles » de nouvelle génération. Ces derniers sont censés être plus performants et surtout moins faciles à vandaliser. « À ce jour, nous en avons installé 150 à 200. Notre objectif est d’en déployer 400 à 450 d’ici à la fin 2019. Et 1 200 à fin 2020 », a-t-il précisé.

Des peines alourdies pour ceux qui détruisent les radars

Malgré le fait qu’ils soient jonchés sur un pied de 4 mètres de haut, les nouveaux radars tourelles sont de plus en plus vandalisés. Le délégué à la sécurité routière ne manque d’ailleurs pas de signaler que les sanctions encourues se sont alourdies et peuvent désormais s’élever à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Ces peines seront affichées sur les mâts des nouveaux radars (article 322-3 du Code pénal).

« Récemment, le tribunal de Vesoul a condamné un chauffeur routier de 25 ans à 14 mois de prison, dont 7 avec sursis ! », a fait savoir Mr Barbe. Il estime par ailleurs que les destructions de nombreux radars « ont favorisé les conduites dangereuses ». Pour preuve, le bilan de la sécurité routière en août dernier faisait état de 290 morts de plus sur les routes en un an (+ 17,9 %), un chiffre pour le moins inquiétant.

Les voitures radar banalisées vont également se multiplier

60 radars embarqués dans des voitures banalisées gérées par des entreprises privées vont bientôt être déployés dans « trois nouvelles régions » :

  • Centre-Val de Loire
  • Pays de Loire
  • Bretagne

Le dispositif devrait être opérationnel « en janvier » 2020.