Passées À venir

CAF : l'aide à la garde d'enfants étendue pour les familles monoparentales

Des aides financières peuvent être versées pour réduire le coût de la garde d’enfants. L’une d’elles, le complément de libre choix du mode de garde (CMG) va évoluer pour les familles monoparentales.
Sommaire

La garde d’enfants entame tous les mois le budget des parents. Pour réduire la note, les familles peuvent demander une aide financière, auprès de la Caisse d’allocations familiales (CAF) notamment. Celle-ci attribue, sous conditions, le complément de libre choix du mode de garde, qui prend en charge tout ou partie de la rémunération d’une assistante maternelle agréée ou de l’accueil en crèche. Or, ce coup de pouce est actuellement limité à la garde d’enfants de moins de 6 ans. Un aspect qui devrait bientôt changer pour les familles monoparentales.

CAF : l’aide à la garde d'enfants étendue pour les familles monoparentales

Le complément de libre choix du mode de garde (CMG) étendu

Le complément de libre choix du mode de garde (CMG) est une aide financière versée par la CAF aux familles qui font garder leurs enfants de moins de 6 ans par une assistante maternelle agréée ou dans une crèche (micro-crèche ou crèche familiale).

Pour soulager les parents élevant seuls leurs enfants de plus 6 ans, le CMG sera bientôt étendu. Ainsi, il pourra être accordé « aux familles monoparentales pour les enfants 6 à 11 ans révolus », a précisé Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités.

Dès lors qu’elles remplissent les conditions d’éligibilité, elles pourront continuer de percevoir ce coup de pouce sur une plus longue période. Pour rappel, son montant n’est pas le même que l’enfant ait moins de 3 ans ou entre 3 et 6 ans. Si la CAF continue de verser la même somme que celle perçue lorsque l’enfant avait 6 ans, alors le parent recevra 122,53 €, 204,28 € ou 323,92 € par mois (selon ses revenus) pour l’embauche d’une assistante maternelle, et 490,17 €, 578,16 € ou 722,69 € pour une place en crèche.

Revalorisation de 50 % de la pension alimentaire

Cette extension du CMG en faveur des familles monoparentales sera inscrite au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Elle s’ajoutera à deux autres mesures qui concernent les parents. La première consiste à réviser le montant des aides accordées pour la garde d’enfants, de sorte que le reste à charge pour les parents soit le même qu’ils aient recours à une assistante maternelle ou une crèche. Actuellement, solliciter une assistante maternelle agréée revient plus cher.

La seconde consiste à revaloriser la pension alimentaire minimale versée aux familles monoparentales par la CAF. Son montant augmentera de 50 %, passant de 116 à 174 € par mois. Il s’agissait de l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron et son application pourrait intervenir dès novembre 2022.

Quelles sont les autres aides à la garde d’enfants ?

Outre le complément de libre choix du mode de garde, il existe d’autres aides financières permettant aux foyers modestes de faire garder leurs enfants à moindre coût. On retrouve notamment :

  • l’Agepi de Pôle emploi. Cette aide forfaitaire, d’un montant compris entre 170 € et 520 € selon le volume d’heures hebdomadaires, est attribuée aux parents isolés, qui reprennent tout juste un emploi.
  • le crédit d’impôt pour la garde d’enfants. Il est égal à 50 % des sommes versées dans la limite de 2 300 € par enfant. Pour en bénéficier, les parents doivent mentionner les dépenses dans leur déclaration d’impôt.
  • les aides du département ou de la région. La commune a probablement mis en place différents dispositifs pour épauler financièrement les jeunes parents. Rendez-vous en mairie pour les connaître.
  • un éventuel coup de pouce de l’employeur. Certaines entreprises peuvent verser une aide pour la garde d’enfants, qui ne devra pas excéder 1 830 € par an. L’employeur, mais aussi la mutuelle ou la caisse de retraite, proposent parfois des CESU (Chèque emploi service universel) préfinancés, servant à payer l’assistante maternelle ou la garde d’enfant à domicile.

 

Redacteur
Anne-Lise

Après un cursus dans l'édition, je me suis tournée vers la rédaction par passion. Puis l'envie d'informer et de décrypter l'actualité est venue naturellement. Avec un clavier, toujours entre les mains, j'espère réussir à accompagner du mieux possible les citoyens dans la réalisation de leurs démarches administratives.