Campagne d'information sur la greffe rénale depuis un donneur vivant, du 16 octobre au 3 novembre 2017
Du lundi 16 octobre au vendredi 3 novembre 2017, l'Agence de la biomédecine organise une campagne d'information sur la greffe rénale à partir d'un donneur vivant. Cette option thérapeutique présente de nombreux avantages pour le patient, mais reste encore assez méconnue.
Les avantages de la greffe pratiquée à partir d'un donneur vivant
Pour obtenir les meilleurs résultats, une transplantation doit être réalisée tôt. C’est pourquoi il est important que les patients et leur entourage soient informés de la possibilité d’un don à partir d’un donneur vivant. Cela pourrait notamment permettre plus de greffes préventives (avant le début des dialyses).
Une greffe de rein améliore l’espérance et la qualité de vie du patient. En effet, la greffe permet d’éviter la dialyse qui est un traitement lourd mobilisant les patients 3 jours par semaine. Chaque séance dure 4 heures.
De plus, 3/4 des greffons prélevés sur donneur vivant sont encore parfaitement fonctionnels 10 ans après la greffe. La fonction rénale est également plus rapide avec une greffe effectuée sur un donneur vivant qu’avec une greffe pratiquée à partir d'une personne décédée.
Le parcours du donneur
Vivre avec un seul rein n’est pas handicapant pour le donneur. Néanmoins, le prélèvement de rein présente les mêmes risques que ceux liés à tout acte médico-chirurgical : anesthésie, opération chirurgicale, suites opératoires immédiates ou lointaines.
Grâce à un bilan de santé complet et à une consultation d’anesthésie préalable, ces risques sont maitrisés et un suivi "post-don" assure une bonne récupération du donneur. Celui-ci est une personne en bonne santé et doit le rester.
Une équipe médicale vous accompagne
Durant tout le parcours, une équipe médicale pluridisciplinaire accompagne, à chaque étape, le patient et le donneur.
Le néphrologue, en charge du patient, doit aussi accompagner le donneur, aussi bien médicalement que psychologiquement. Il se doit de l'informer sur les risques de l’intervention.
L’infirmière de coordination assiste le médecin et fait le lien entre les différents interlocuteurs tout au long du processus médical.
Le comité du donneur vivant, composé de trois médecins, un psychologue et une personne qualifiée en sciences humaines et sociales, vérifie qu'il prend sa décision en toute liberté et qu’il est conscient des risques.
Si vous souhaitez plus d’information sur le don d’organe, nous vous conseillons de lire notre démarche sur le Don d’organes de son vivant et après son décès.