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Ces nouveaux outils numériques créés par le ministère de l'Intérieur à destination des victimes

Annoncée en janvier par Emmanuel Macron, l’application Ma Sécurité peut désormais être téléchargée. Et ce n’est pas le seul outil destiné à améliorer la prise en charge des victimes.
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Le ministère de l’Intérieur a lancé cette semaine « la première application mobile regroupant les services de police et de gendarmerie », a précisé sur Twitter, Gérald Darmanin. Ma sécurité est disponible sur les différentes plateformes de téléchargement.

Ces nouveaux outils numériques créés par le ministère de l'Intérieur à destination des victimes

Quelles sont les fonctionnalités de l’application Ma sécurité ?

L’application Ma Sécurité permet notamment de tchater avec un policier ou un gendarme 24h/24 et 7j/7. Il est également possible d’y déposer une pré-plainte ou encore de connaître les démarches à réaliser en cas d’escroqueries, de menaces, de vols ou de violences.

De plus, les utilisateurs pourront connaître la liste des commissariats de police et des gendarmeries les plus proches, avec leurs horaires d’ouverture et leurs coordonnées. Cette application pourra aussi leur signaler un accident de la route via l’envoi de notifications.

Puis, dès 2023, les victimes d’une atteinte aux biens pourront y déposer plainte.

Dépôt de plainte : un autre outil numérique bientôt disponible

Mais l’application Ma Sécurité n’est pas le seul outil numérique créé par le ministère de l’Intérieur et destiné à améliorer la prise en charge des victimes. Ainsi, à partir du 15 mars, une version bêta de la plateforme Thesee (Traitement harmonisé des enquêtes et signalements pour les e-escroqueries) sera disponible sur le site service-public.fr.

Elle permettra aux victimes d’une escroquerie commise en ligne (piratage de réseaux sociaux ou d’adresse mail, chantage en ligne, fraude sur un site de vente, escroquerie à la romance ou à la petite annonce ou encore demande de rançon pour débloquer un ordinateur) de déposer plainte en ligne sans avoir besoin d’aller dans une brigade de gendarmerie ou dans un commissariat de police.

Les victimes vont bientôt pouvoir déposer plainte en visioconférence

Notons qu’actuellement, le ministère de l’Intérieur planche sur un nouveau dispositif. Cet outil permettra de déposer une plainte en visioconférence, en utilisant son téléphone, sa tablette ou son ordinateur.

Visioplainte devrait être accessible 7j/7 et 24h/24 et devrait être ouvert à la fin de l’année 2022. « Les infractions concernées par ce dispositif concerneront majoritairement des atteintes aux biens matériels », précise le ministère.