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Des taux de morphine et codéine trop élevés dans certains pains aux graines de pavot

Manger du pain qui contient des graines de pavot pourrait avoir des effets indésirables comme le soulignent la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) et la DGS (Direction générale de la santé). Le point dans cet article.
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Les graines de pavot peuvent contenir de la codéine et de la morphine, des substances utilisées pour l’élaboration de médicaments dits « opioïdes » notamment prescrits pour leur effet antidouleur (analgésique). Après l’alerte lancée par le Centre Antipoison de Paris et dans l’attente des résultats de leur investigation, la DGCCRF et la DGS préconisent de ne pas en abuser. Un point sur la situation.

Des taux de morphine et codéine trop élevés dans certains pains aux graines de pavot

Des taux d’alcaloïdes élevés dans les urines

Le Centre Antipoison de Paris a récemment eu affaire à des personnes dont les urines contenaient « un taux anormalement élevé d’alcaloïdes (morphine et codéine) ». Cela serait la conséquence d’une consommation de pain aux graines de pavot.

La DGCCRF a immédiatement été alertée afin de mener une enquête et évaluer la teneur en alcaloïdes de certains produits vendus dans le commerce après avoir constaté que les graines des pains consommés en contenaient une quantité qui pourrait avoir des effets indésirables, voire néfastes, sur la santé des consommateurs.

La DGCCRF et la DGS recommandent la prudence

L’enquête de la DGCCRF est toujours en cours. Dans l’attente des résultats et par principe de précaution, les autorités préconisent de ne pas consommer ces graines ou de produits à base de graines de pavot en « quantité significative » sans avoir conscience des symptômes qui pourraient apparaitre.

Parmi les effets indésirables cités par la DGCCRF et la DGS dans leur communiqué, on peut trouver des effets du type « somnolence, confusion, fatigue, rougeur du visage, démangeaisons, bouche sèche, nausées, vomissements, constipation, rétention d’urine ».

Il est donc recommandé de ne pas consommer ces produits en quantité avant de conduire ou d’effectuer une tâche qui nécessite d’être alerte et concentré. Les populations à risque (femmes enceintes ou allaitantes, enfants, personnes ayant un risque de rétention urinaire et personnes à risque respiratoire) devraient éviter d’en consommer en attendant les résultats de l’enquête de la DGCCRF.

Le communiqué de presse de la DGCCRF et de la DGS.